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N° 118 : "De quelle matière sont faits les rêves?"
Bonjour à toutes et à tous,
Ne voyant rien venir de nos deux Zéphires :), je me permets avec un jour de retard de lancer le 118e challenge.
Pas encore au point puisque le titre de l'article ne reprend pas le thème de ce challenge en entier qui sera.... roulements de tambours.... et oui, vous l'avez deviné, qui sera...
De quelle matière sont faits les rêves ?
de soie, de coton, de cauchemars filandreux, de dragons essoufflés, de beaux messieurs bien intentionnés ou plus pragmatiquement, d'un champ tout vert où broutent paisiblement des moutons bien charmants :)
voilà, étonnez-vous, étonnez- nous mais surtout, surpassez-vous :>
alain
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 10:21
Au pays du rêve tout est permis
Avec lui se transforme la nuit
Dans ce Voyage de l’oubli
Sur les ailes de l’imaginaire je partirais
Vers un pays que nul ne connait,
Guidée par les étoiles filantes
Ma mémoire sera défaillante,
J’oublierais la douleur
Enchainée par la peur.
La raison s’endort et l’envie s’éveille
Franchissant l’invisible du sommeil.
Ressentir un grand vide
Dans un espace livide,
Hypnotiser par l’irréel
Rempli d’émotions pulsionnelles.
Sur le chemin de la voie lactée
Semer un bonheur espéré
Dans l’écrin de mon cœur
Graver mes rancœurs
Sur la voix de mes espoirs
Aimer croire aux rêves prémonitoires.
Mamin
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 10:12
Obscur au meilleur interprète,
Dans notre corps à l'abandon,
Bien trop souvent sans queue ni tête,
Le songe n'est pas du coton.
Se pourrait-il, en la matière,
Qu'il soit plus avant constitué
De l'énergie élémentaire
Dont seraient faites nos pensées?
Dans mes délires noctambules,
Il m'arrive parfois pourtant,
Rendons grâce à ces particules,
De te rejoindre pour un temps.
Alors que mes protons t'enlacent
Bien plus librement que mes bras,
Preuve que l'amour est tenace,
J'exulte inconsciente en mes draps.
Se peut-il que mon rêve ainsi,
Soit en fait de chair et de sang,
D'espoir et de désir aussi,
A la fois bonheur et tourment?
L.
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 10:06
Un coeur âgé, mais je n'ai que 25 ans
A errer sans but à travers le temps
Un coeur jeune mais il est bien trop tard
Je t'ai trop attendue pour le savoir
Un coeur jeune et cela devient si difficile de t'attendre
Et personne que je connais ne semble pouvoir m'aider
Un coeur âgé, pourtant je n'arrive toujours pas à comprendre
Pour trouver la sortie moi même, je ne dois plus hésiter
Avec toutes les saisons changeantes de ma vie
Peut être que je trouverais un autre moyen, un autre jour
Quand j'aurais trouvé toutes les raisons de ces nuits
Où j'avais attendu patiemment à retrouver ton amour
Pour pouvoir en faire mon foyer
J'ai plongé dans la rivière trop de fois
Mais, porté par les eaux, je suis seul à dériver
Pourtant mes pensées ne sont jamais loin de toi
On dirait que tout ce que j'ai jamais connu est ici
J'imagine que je devrais y arriver cette fois-ci
Je n'ai jamais voulu que tout cela meure
Et en t'en allant, tu as emporté mes rêves de bonheur ...
Car les rêves sont fait de matières qui ont tendance à se briser.
Andy
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 10:04
Telles des feuilles de papier qui flottent dans l’éther,
Balayés, les rêves s’envolent au moindre courant d’air ;
Déroulant sa bobine, ton inconscient tricote du coton
En même temps que Morphée t’édifie une maison en carton
Être à l’âme innocente, tu t’assieds sur un nuage de lait
Laissant ce mirage te guider vers un monde qui te plaît ;
De fabuleuses chimères prolongent le contour des songes
Mais, détrônées par d’effroyables cauchemars, jettent l’éponge
Esprit ferreux, Smarra te met en bouche le goût du sang
Car au fil de ces séquences sépulcrales s’approche le tueur ;
Réveillée en sursaut par un tourment des plus puissants,
Ton cœur n’a fait qu’un tour et traumatisée, tu es en sueur
Que celui du Bonhomme sept-heures soit en or ou en pierre,
Tu ne sauras à l’avance le corps qui se cache au travers ;
Un chapelet à la main, tu auras beau multiplier les prières,
Cet univers restera prisonnier de sa bulle en verre
Alors que tu aspires à le rendre saisissable,
De tes mains pourtant jointes s’écoule un précieux sable ;
Poussières d’étoiles, les rêves s’en vont comme ils sont venus
Des ses arguments en béton, la réalité te souhaite la bienvenue.
(Février 2012)
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 10:01
Lorsque je te vis, je revis la gerbe et les lumières,
Les fleurs qui s’évanouissent dans les étincelles
Et le voile de leurs parfums, pareil à un foyer vermeil.
Lorsque j’ouïs les mélopées hors du sanctuaire,
Je sus alors qu’il y avait là matière à espérer,
Hors le glaive qui un instant se pose ;
Se déploie, d’abord enfouie sous les vapeurs,
Un éveil qui tel le genêt s’offre à la paume comme velours.
Tel on se déleste de ses rêves, tel on entre dans la vie.
Sourde piété qui ravit, fière et altière, la femme
Qui en son sein enchâsse un soleil magnifique
Afin que l'on s'y repose.
Les murmures parlent bel et bien d’un éclat glorieux ;
Mais oh toi, le jeune qui n’a jamais chut !,
C’est ta simple et nue existence que l’on dévoile,
C’est d’elle que l’on se désaltère !
Alain, 2 /3 février 2012
Oui, je sais : le genêt n'a rien de tendre :)
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