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N° 117 : C'est de quel côté le paradis ?
Vous allez trouver le challenge un petit bizarre mais cela m'est venu comme cela,
Alors ce sera ?
"C'est de quel côté le Paradis..?"
Faîtes en bon usage, car ce qui sort de la tête de Morganne en ce moment on se demande où elle va le chercher..
Mais cela vous laisse un large éventail pour écrire,
(Je voulais vous mettre de faire un poème sur le film que j'ai adoré, "les intouchables" mais je ne savais pas si tout le monde l'avait vu ? donc on va au paradis au lieu du cinéma..ce film m'a tellement touché j'ai ri et pleuré...)
Morganne
Bisous et bon dimanche
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Par psyche-d-ames le 1 Février 2014 à 09:20
En quelques retours touchants vers ta patrie du cœur,
Dante, toi pour qui Béatrice, tout de grâce
A bien voulu refléter les cieux rêveurs,
Tu as écris les échos amoureux de ce que tu pensais
Etre les rivages du vrai paradis.
Car le fond de ton bonheur était et certes, reste
Une jeune fille, une infante que tu entraperçus à peine.
Béat et tout en délices florentins, tu traverses ses roides venelles
En ayant son visage poupin comme un nuage qui ombre ton esprit !
Alain, 29 janvier 2012
Dante (Alighieri) a écrit « la Divine comédie », en hommage à Béatrice (Portinari) dont il tomba platoniquement amoureux en l’apercevant, elle n’avait que neuf ans. Il l’aperçut tout aussi brièvement à 18 ans.
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Par psyche-d-ames le 31 Janvier 2014 à 08:47
Le roulis de la mer
Qui Berce mes rêves éphémères
Le vent caresser l’amertume
Des pas sur la dune.
….
Le regard du soleil éclairé le ciel
Et Parfumer mon cœur
D’un bouquet de couleurs.
….
À l’orée d’une clairière dans l’odeur de bruyère
Un arbre majestueux
Des oiseaux au pépiement joyeux
Erigés un foyer en toute sérénité.
…
L’onde d’une rivière humée l’hymne solitaire,
Sous l’eau du songe qui s’élève
La lune plongée dans les sources du rêve.
…
Des pics blancs percés les brumes de la nuit
Émergés dans un ciel bleui
J’ai vu
Beaucoup de merveilles sous le soleil
J’ai trouvé « un paradis » terrestre
Accessible à tous, pour qui sait regarder
Celui que l’on conçoit, que l’on sème quand on aime
Ses anges veillent sereins.
Mamin
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Par psyche-d-ames le 31 Janvier 2014 à 08:44
En ce moment tu n'as aucun but
Tu ne laisses personne voir à travers ta carapace
Maintenant que ton périple débute
Tu attends que la douleur passe
Tu ères ces routes sans objectif
Et tes amis deviennent fictifs
Car personne n'est resté à tes côtés
Alors, plus personne n'est à blâmer
A l'intérieur de toi tu commence à sentir
Qu'une dure bataille arrive à ta rencontre
Mais tu ne donneras aucun coup de poing,
Justes quelques mots que tu devras dire
Tu crieras haut et fort ta repentance
Le voyage que tu fais n'est autre que ta pénitence
Le chemin qui ne mènera vers l'absolution
Qui donnera à tes péchés le pardon
Andy
ps : désolé, à court d'inspiration et d'illustration
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Par psyche-d-ames le 31 Janvier 2014 à 08:41
Je ne sais pas où aller
Par là tu me dis ?
Mais diantre vais-je me tromper ?
Je cherche le paradis oui.
J'ai aujourd'hui le coeur mort,
Est ce un bagage raisonnable ?
Pour intégrer le car mort
De la dignité portable ?
J'ai trop bu l'amer en flacon
Je n'ai vu ni la mer ni flocons
J'estime mon âme heureuse ici
Mais y'a t il une facétie ?
Le temps m'a toujours porté
Souvent contre moi même
Est ce une raison d'abandonner ?
J'interroge par ce poème !
Mort à la vie, mort à la mort.
Gloire au bonheur, gloire à la joie.
Tant de questions me viennent or,
Je suis trop vivant pour une fois.
Gaëtan
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Par psyche-d-ames le 31 Janvier 2014 à 08:36
Mes yeux s’ouvrent sur un lieu qui m’est étranger
Sombre vacuité, je ne reconnais rien, tout semble avoir changé ;
Que m’arrive-t-il ? Où suis-je ? Je n’ai pourtant pas bu
Il se fait tard mais pourtant ce n’est que le début
Déterminée à trouver la sortie en inspectant les environs,
J’avance prudemment mais prends conscience que je m’égare ;
Au moment même où je m’aperçois que je tourne en rond,
Dans l’air, une feuille volante attire mon regard
Le papier en mains, j’hésite à lire ce qui pourra me renseigner
Puis soupire : qu’ai-je à y perdre, qu’ai-je à y gagner ?
« Laisse tes pas te guider vers la porte appropriée »
Me penchant alors sur ces quelques mots, je ne me fais pas prier
Indécise, la brume se raréfie avant de m’aveugler de plus belle
Et tandis que, me bouleversant, certaines me prennent au dépourvu,
A travers cette fumée inodore, j’entrevois des scènes déjà vues
Qui, les unes à la suite des autres, forment une ribambelle
Des kilomètres plus loin et paraissant tout droit sortie d’un grenier,
Devant moi se dresse fièrement une immense balance ;
Après avoir compris qu’elle n’est autre que le jugement dernier,
Les pièces du puzzle s’assemblent avec vraisemblance
Et puisque des chemins il n’y en a pas trente-cinq,
Je discerne deux directions biens distinctes :
A gauche la Rue du Paradis, à droite la Place des Enfers
Pour les ailes de la liberté ou les flammes du calvaire
Fiévreuse et chancelante, je m’approche de mon bourreau
Qui penche là où le Diable montre ses crocs ;
Mais virevoltant dans tous les sens avec leurs branches de Rameaux,
Je n’ai plus aucun doute, les Anges auront le dernier mot.
(Janvier 2012)
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