Et après la douce et merveilleuse enfance,

Vient la terrible et dure adolescence...

des parents attentionnés et silencieux

On passe à des parents incompréhensifs et coléreux.

Et après l'amour et la tendresse

Le bonheur infantile partit en fumée

Adieu la délicatesse

Bonjour souffrance de l'éternité...

Et après le rires et les bercements

Les parents doux et attentifs

Les pleurs et les larmes sont présents

Fini de consoler, personne n'est compréhensif.

Et après tout devient distants

Plus rien n'a d'importance aux des parents

Si ce n'est leurs enfants

Mais dans une ambiance remplie de tourments...

Et après, les crises de colère et de pleurs

On nous traine, d'avantage chaque heure

On nous ignore en nous punissant

C'est fini... où est passer le bon vieux temps.. ?

Laura

Petit cœur fragile

Au langage difficile.

De l’adolescent

Mi -adulte mi -enfant

Souvent conflictuel

S’enferme dans sa tour de Babel.

Heureux temps de l’adolescence

D’un avenir dans l’insouciance

De la jouissance du moment

Qui n’ose dévoiler ses sentiments.

Pas facile de dire «je t’aime»

Quand on n’y croit pas soi-même

Premiers frissons d’amour

Offrande des corps qui rêve d’aimer

De se donner pour l’éternité

Regarde demain comme s’il était lointain.

mamin

Petit homme deviendra grand,

Sur la route de la vie, c'est important.

Sortir de l'enfance en marchant à pas de géant,

Venir, frapper à la porte d'un monde incandescent.

Une pelouse verte où l'on chemine sur la clef des champs,

Une cour fermée, première cigarette, premier tourment.

Un rouge gorge qui chante doucement,

Une pie jacasse tintamarre des plus grands.

Freinez des deux pieds, ne pas vouloir aller de l'avant,

Rester encore pour quelque temps l'enfant de maman.

Courir à tire d'ailes vers la vie d'adolescent,

Laisser derrière soit, les "minus" c'est épatant.

Un corps au visage poupin, hilarant,

Jouer sans se poser des questions sur le temps.

Un visage qui boutonne comme les bourgeons au printemps,

Les bras trop grands pour un corps dégingandé, mal dans sa peau pourtant.

L'enfance c'est l'eau d'une source qui s'écoule doucement,

Au sortir d'une poche d'eau dans le ventre de maman.

L'adolescence, un torrent fougueux, qui caracole au printemps,

La fonte des neiges, transformera le bonhomme, métamorphose, époustouflant.

Chacun son enfance,

A chacun sa cadence,

A chacun son adolescence,

Trouver sa place, sa trace en évoluant.

Morganne

Je suis las, dans l’ombre, de veiller sur toi comme si tu n’étais que le monde.

Je suis là dans l’ombre en brève quittance, suscitant ton nom.

Je suis si jeune, entré dans la vie comme une peine dans un poème,

A l’aube des troubles et des ivresses, prêt au don, à quitter jeunesse.

Je t’aime et tu ne le sais que trop, liqueur d’aubépines, je voudrais y goûter encor’

D’autres amours, d’autres décors, accordant gui et couronne aux fées méritantes.

Je suis dans quelques bois où l’eau se fait saumâtre; aube ou aurore,

Que m’importe le nom, c’est du passé que je veux m’acquitter,

L’infini que je veux embraser.

Alain, 4 janvier 2012

Illustration : Joseph Starling !

Un sacrifice dans la lumière de l'aube

La beauté de la réalité déformée

Dans mon coeur, dans mes rêves

Un sacrifice pour la liberté

Seul dans la grâce de l'obscurité

Les souffrances d'une génération ratée

Je rêvais de la mort du soleil

Une autre glorieuse révélation

Un projet du destin pour avancer

J'ai dansé avec les ombres

Dans le calme chaotique

Je me couchais nu sous la pluie

Une intersection de lumière

Une mémoire dérangeante

Ce voile suicidaire que je portais avec honte

Andy