• N° 108 : Et si on s'évadait !

    N° 108 : Et si on s'évadait !

     

    Je vois que personne n'a ouvert le challenge ce soir,

    et il commence à faire froid donc il faut se dégourdir les doigts,

    et comme l'actualité est super noire, je me suis dit,

    ce sera le thème de la semaine

     

    "et si on s'évadait"

     

    Je dois dire que le coucou sympa de Shangaï d'Andy y a été pour quelque chose

    Allez à vos plumes, évadez vous, fuyez le quotidien, il faut mettre des couleurs dans ce monde de brutes.

    Merci

     

    Morganne

     

     

    La semaine prochaine je passe la main à MAMIN -si elle accepte

     

    oui alors ok pour le prochain challenge,  mais il me faut chercher un thème !

     

    Certains verront que j'ai centré leur poème et en même temps je vais faire un appel à ceux qui pourrait me donner des conseils pour régler mon écran 16/9 pour voir le début des commentaires que je tape et aussi vos début de poèmes que je n'arrive pas à lire, donc il faut que j'aille dans éditer les articles pour les commenter alors si vous pouvez me dire dans quoi je dois aller.. je pense paramètres, j'ai bien trouvé mais tout le monde est gros sur mon truc 

     

    et je ne demanderai pas à qui je pense, j'ai été assez grande pour me faire faire un ordi sur mesure, je dois me débrouiller..

     

    A L'AIDE  car autrement   CHANTAGE, plus de coms, je ne peux pas lire.. MERCI

  • Pensée nocturne par Andy

     

    En regardant par la fenêtre, je me sens comme un enfant

    Les lumières des lampadaires guident mes pensées

    A travers la nuit, au delà des ombres et des limites

    Vient la première goute de la pluie d'automne

    Le vent entrant par cette ouverture caresse mon visage

    Froid, humide, engourdissant mes sens éveillés

    Dans la pénombre une silhouette me dit :

    "Ce n'est qu'une question de temps

    Demain tu pourras avoir le monde à tes pieds

    Il te suffit de signer sous cette ligne"

    Dans une pièce faiblement éclairée

    Avec un four ardent comme scène

    Le Prince promit des rêves de grandeurs

    D'une indécente révérence chassant le silence

    Il s'en va emporté par le vent de minuit

    Tel un acteur offrant une performance

    A un public dont le coeur est conquis d'avance

     

    Andy


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  •  

    Un reflet sur l’air de désinvolture, comme il se doit de l’entonner en ces temps si légers que même un oratorio serait bafoué ; continuons donc sur cette belle allée, la seule que le mental n’a pas saccagé.

     

    Elle, c’est ce conduit dans votre tête où vous entassez les choses belles et les belles qui ne seront jamais vos choses. Pensez à la revanche et à la haine, pensez à l’amour pusillanime,

     

    Pensez, oui, pensez les volatiles, vous verrez, pâquerette après pâquerette, sourire après sourire aux inconnues qui  s’honorent sous les lampadaires aux airs incongrus, à ce point de votre équinoxe, vous ne serez plus être en marche mais un être évadé de lui-même.

     

    Pourrais-je vous toucher alors l’âme, bel être ou alors capter un peu de votre évanescence.

     

    Pourrais-je, devrais-je simplement filer dans ce brouillard au blanc si crémeux ?

     

    Annonceriez-vous enfin une neuve existence ?

     

    Alain, 25 novembre 2011

     

    un air de désinvolture par Spock27


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  • Evasion d'une prison dorée par Morganne

     

    La tête entre les mains, je rumine,

    Toutes sortes de maux en moi, je fulmine.

    Que faire pour arriver à vivre sur terre,

    Savoir se construire un carcan, une bille de verre.

     

    Je m'élève au dessus du sol,

    Ma bulle légère portée par Eole;

    Evasion d'une prison dorée,

    Je prends les voiles, je fuis la réalité.

     

    Je suis projetée à la montagne,

    Plus haut que cette belle terre de campagne.

    Au bord d'un ru d'eau limpide,

    Claire, non comme celle de la ville.

     

    Le ru calme, caracole, roule les galets,

    Devient torrent, s'affole, fait le feu follet.

    L'air embaume du parfum des hauteurs,

    Je suis devant un panorama de cimes, pleine de ferveur.

     

    Fuir partir de l'avant,

    Ne pas se retourner, pas maintenant.

    Ma  bulle regonflée m'entraîne,

    Mon évasion de quelques heures, finit, j'ai de la peine.

     

    La vie ne tient qu'à un fil,

    Le bonheur est fragile,

    L'envie d'aimer est indiscible,

    Toi et moi suivons le tendre fil.

     

    Morganne


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  • APHNEE par Bonasse

    APHNEE

     

     

    ARPHEE

     

    Quoi ? Oserais-tu faire cela ?

    Après que ton absence ait échoué de me lier au prélat ?

    Que de l’infidélité j’ai vaincu les tentations

    Et que du monde j’ai accepté les aversions ?

    Non, je m’emporte ! Tu sais si bien plaisanter

    Que ce propos, de tes plaisanteries, est la mieux tissé.

    Oui, c’est cela. Tu m’aimais trop autrefois.

     

    APHNEE

     

    L’amour comme toute chose a ses faiblesses et ses lois :

    Il meurt comme l’homme, il fane comme la fleur ;

    Il asservit tout être, il change un cœur.

    Je t’aimais trop pour t’aimer aujourd’hui encore.

    De ma décision je n’ai un quelconque remord ;

    J’ai trouvé meilleur amour pour mes jours

    Et meilleur autre pour mes nuits pour toujours.

     

    ARPHEE

     

    Cieux ! Qu’entends-je ! Elle m’a tué !

    Venus où es-tu ? Me voici désarmé !

    Comme il est dans le propre de l’homme, misérable mortel,

    J’avais cultivé le plaisir d’un jour t’attendre à un autel ;

    Que de sa chaire le serviteur de Dieu dise les paroles sacrées,

    Et que nos bouches disent leurs vœux, que la terre partage nos joies éprouvées ;

    Mais d’amants plus fortunés tu es déjà l’heureuse conquête.

     

    APHNEE

     

    Je te plains mais aussi je te regrette.

    Tu m’as laissé partir loin de toi et quand je reviens

    Le cœur conquit par d’autres, tu m’informe de tes desseins.

     

    ARPHEE

     

    J’attendais le meilleur moment pour le dire.

     

    APHNEE

     

    Taches donc de ceci t’en souvenir à l’avenir :

    Il n’est rien qui ait un moment propice pour être réalisé ou dit ;

    C’est l’usage qu’on fait du moment qui le définit ainsi.

    Pour ma part, j’use ce moment à aimer un autre.

     

    ARPHEE

     

    Fais donc ! Aime et vie et moi de cette peine je me délivre.

    Sous d’autre cieux peut-être je trouverai meilleur compagne ;

    En celui-ci, de l’amour et des femmes j’ai la guigne.

    Et si Dieu pour mon acte me condamne,

    Je dirais pour ma plaidoirie que c’est par les soins d’une femme

    Et non du vouloir du sort ou de la destinée que j’ai connu la mort.

     

    APHNEE

     

    Si jeune si beau tu veux affliger à ton corps…

     

     

    Bonasse

    23 novembre 2011

     

    tu dis et si on s'évadait? moi je demande comment? n'ayant pas su comme j'ai fais e que j'ai pu faire et le résultat le voici.


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  • Balade apaisante par Mamin

     

    Alors que règne  violence et suspicion

    Et ses reflets malsains, le contraste de ma vision

    Dans  ma campagne bien aimée  libère mes pensées.

    Ses couleurs  automnales complètent sa beauté.

    Dans une  paix profonde je m’éloigne de ce monde

    Blafard où l’homme fuit l’immonde

    Les feuilles jaunies cramoisies s’écrasent sous mes pas

    Avec force je les piétine comme un défouloir de désespoir

    Par les chemins enchantés s’envolent mes peines

    Odeurs d’humus et de girolles me grisent à perdre haleine

    Dans la lumière tamisée  aux reflets mordorés

    Un regain de bonheur emplit mon cœur libéré

    Entre les sillons tracés j’évolue en liberté

    Le  silence apaisant  conduit à la sérénité

    Au travers d’une douce promenade

    En s’éloignant des jérémiades    

     

    mamin


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