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N° 108 : Et si on s'évadait !
Je vois que personne n'a ouvert le challenge ce soir,
et il commence à faire froid donc il faut se dégourdir les doigts,
et comme l'actualité est super noire, je me suis dit,
ce sera le thème de la semaine
"et si on s'évadait"
Je dois dire que le coucou sympa de Shangaï d'Andy y a été pour quelque chose
Allez à vos plumes, évadez vous, fuyez le quotidien, il faut mettre des couleurs dans ce monde de brutes.
Merci
Morganne
La semaine prochaine je passe la main à MAMIN -si elle accepte
oui alors ok pour le prochain challenge, mais il me faut chercher un thème !
Certains verront que j'ai centré leur poème et en même temps je vais faire un appel à ceux qui pourrait me donner des conseils pour régler mon écran 16/9 pour voir le début des commentaires que je tape et aussi vos début de poèmes que je n'arrive pas à lire, donc il faut que j'aille dans éditer les articles pour les commenter alors si vous pouvez me dire dans quoi je dois aller.. je pense paramètres, j'ai bien trouvé mais tout le monde est gros sur mon truc
et je ne demanderai pas à qui je pense, j'ai été assez grande pour me faire faire un ordi sur mesure, je dois me débrouiller..
A L'AIDE car autrement CHANTAGE, plus de coms, je ne peux pas lire.. MERCI
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Par psyche-d-ames le 24 Janvier 2014 à 07:55
En regardant par la fenêtre, je me sens comme un enfant
Les lumières des lampadaires guident mes pensées
A travers la nuit, au delà des ombres et des limites
Vient la première goute de la pluie d'automne
Le vent entrant par cette ouverture caresse mon visage
Froid, humide, engourdissant mes sens éveillés
Dans la pénombre une silhouette me dit :
"Ce n'est qu'une question de temps
Demain tu pourras avoir le monde à tes pieds
Il te suffit de signer sous cette ligne"
Dans une pièce faiblement éclairée
Avec un four ardent comme scène
Le Prince promit des rêves de grandeurs
D'une indécente révérence chassant le silence
Il s'en va emporté par le vent de minuit
Tel un acteur offrant une performance
A un public dont le coeur est conquis d'avance
Andy
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Par psyche-d-ames le 23 Janvier 2014 à 11:37
Un reflet sur l’air de désinvolture, comme il se doit de l’entonner en ces temps si légers que même un oratorio serait bafoué ; continuons donc sur cette belle allée, la seule que le mental n’a pas saccagé.
Elle, c’est ce conduit dans votre tête où vous entassez les choses belles et les belles qui ne seront jamais vos choses. Pensez à la revanche et à la haine, pensez à l’amour pusillanime,
Pensez, oui, pensez les volatiles, vous verrez, pâquerette après pâquerette, sourire après sourire aux inconnues qui s’honorent sous les lampadaires aux airs incongrus, à ce point de votre équinoxe, vous ne serez plus être en marche mais un être évadé de lui-même.
Pourrais-je vous toucher alors l’âme, bel être ou alors capter un peu de votre évanescence.
Pourrais-je, devrais-je simplement filer dans ce brouillard au blanc si crémeux ?
Annonceriez-vous enfin une neuve existence ?
Alain, 25 novembre 2011
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Par psyche-d-ames le 23 Janvier 2014 à 11:18
La tête entre les mains, je rumine,
Toutes sortes de maux en moi, je fulmine.
Que faire pour arriver à vivre sur terre,
Savoir se construire un carcan, une bille de verre.
Je m'élève au dessus du sol,
Ma bulle légère portée par Eole;
Evasion d'une prison dorée,
Je prends les voiles, je fuis la réalité.
Je suis projetée à la montagne,
Plus haut que cette belle terre de campagne.
Au bord d'un ru d'eau limpide,
Claire, non comme celle de la ville.
Le ru calme, caracole, roule les galets,
Devient torrent, s'affole, fait le feu follet.
L'air embaume du parfum des hauteurs,
Je suis devant un panorama de cimes, pleine de ferveur.
Fuir partir de l'avant,
Ne pas se retourner, pas maintenant.
Ma bulle regonflée m'entraîne,
Mon évasion de quelques heures, finit, j'ai de la peine.
La vie ne tient qu'à un fil,
Le bonheur est fragile,
L'envie d'aimer est indiscible,
Toi et moi suivons le tendre fil.
Morganne
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Par psyche-d-ames le 23 Janvier 2014 à 11:15
APHNEE
ARPHEE
Quoi ? Oserais-tu faire cela ?
Après que ton absence ait échoué de me lier au prélat ?
Que de l’infidélité j’ai vaincu les tentations
Et que du monde j’ai accepté les aversions ?
Non, je m’emporte ! Tu sais si bien plaisanter
Que ce propos, de tes plaisanteries, est la mieux tissé.
Oui, c’est cela. Tu m’aimais trop autrefois.
APHNEE
L’amour comme toute chose a ses faiblesses et ses lois :
Il meurt comme l’homme, il fane comme la fleur ;
Il asservit tout être, il change un cœur.
Je t’aimais trop pour t’aimer aujourd’hui encore.
De ma décision je n’ai un quelconque remord ;
J’ai trouvé meilleur amour pour mes jours
Et meilleur autre pour mes nuits pour toujours.
ARPHEE
Cieux ! Qu’entends-je ! Elle m’a tué !
Venus où es-tu ? Me voici désarmé !
Comme il est dans le propre de l’homme, misérable mortel,
J’avais cultivé le plaisir d’un jour t’attendre à un autel ;
Que de sa chaire le serviteur de Dieu dise les paroles sacrées,
Et que nos bouches disent leurs vœux, que la terre partage nos joies éprouvées ;
Mais d’amants plus fortunés tu es déjà l’heureuse conquête.
APHNEE
Je te plains mais aussi je te regrette.
Tu m’as laissé partir loin de toi et quand je reviens
Le cœur conquit par d’autres, tu m’informe de tes desseins.
ARPHEE
J’attendais le meilleur moment pour le dire.
APHNEE
Taches donc de ceci t’en souvenir à l’avenir :
Il n’est rien qui ait un moment propice pour être réalisé ou dit ;
C’est l’usage qu’on fait du moment qui le définit ainsi.
Pour ma part, j’use ce moment à aimer un autre.
ARPHEE
Fais donc ! Aime et vie et moi de cette peine je me délivre.
Sous d’autre cieux peut-être je trouverai meilleur compagne ;
En celui-ci, de l’amour et des femmes j’ai la guigne.
Et si Dieu pour mon acte me condamne,
Je dirais pour ma plaidoirie que c’est par les soins d’une femme
Et non du vouloir du sort ou de la destinée que j’ai connu la mort.
APHNEE
Si jeune si beau tu veux affliger à ton corps…
Bonasse
23 novembre 2011
tu dis et si on s'évadait? moi je demande comment? n'ayant pas su comme j'ai fais e que j'ai pu faire et le résultat le voici.
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Par psyche-d-ames le 23 Janvier 2014 à 11:12
Alors que règne violence et suspicion
Et ses reflets malsains, le contraste de ma vision
Dans ma campagne bien aimée libère mes pensées.
Ses couleurs automnales complètent sa beauté.
Dans une paix profonde je m’éloigne de ce monde
Blafard où l’homme fuit l’immonde
Les feuilles jaunies cramoisies s’écrasent sous mes pas
Avec force je les piétine comme un défouloir de désespoir
Par les chemins enchantés s’envolent mes peines
Odeurs d’humus et de girolles me grisent à perdre haleine
Dans la lumière tamisée aux reflets mordorés
Un regain de bonheur emplit mon cœur libéré
Entre les sillons tracés j’évolue en liberté
Le silence apaisant conduit à la sérénité
Au travers d’une douce promenade
En s’éloignant des jérémiades
mamin
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