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    Challenge 4 mains de etoile-filante et bonasse

     

     

    Amour Royal

     

     

    Je me souviens encore de cette promenade...

    Ma main dans la tienne, je regardais la nature,

    Qui se reflétait dans tes yeux couleur jade,

    Comme pour me prouver que ton âme était pure.

     

    Au rythme que souffle le doux vent du pré,

    Fier de l'indolent être qui l'accompagne,

    Mon pas tapissant le sol au tien coordonné,

    Ne voit en ce monde meilleure compagne.

     

    Notre osmose et notre fusion sont réelles ;

    Je n'ai jamais connu de sentiment si fort,

    Mon amour pour toi sera bel et bien éternel,

    Sa puissance l'empêchant de connaître la mort.

     

    Cette conviction première par toi et moi partagée

    Est scellée par la lune qui, en bon juge, témoigne

    De la véracité de notre jeune sentiment convoité

    Par les vents des prés voisins de notre campagne.

     

    Ce que nous vivons renvoie l'image d'un amour royal !

    Ensemble, nous profitons de l'instant présent,

    Tu me fais connaître le bonheur total

    Et nous savons tous deux qu'il durera encore longtemps.

     

    Amour, pour une vie et au-delà nous aimer ;

    Sempiternel est notre amour qui encore se découvre.

    Pour que cet amour jamais ne vienne à faner,

    Je boirai chaque jour le nectar du renouveau sur tes lèvres.

     

     

    étoile-filante et bonassen (poème à 4 mains)

    du 06 au 09 novembre 2011


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  • challenge de Huoma66 et de Morganne

     

    Chevaleresque il se dresse sur le promontoire,

    Il voit de là haut sa belle penchée sur le lavoir.

    Temps des longs cotillons avec multiples jupons,

    Coiffe blanche sur cheveux relevés en chignon.

     

    Le corsage quelque peu ouvert lui porte la première estocade,

    Puis la sensualité de sa croupe vint lui éveiller les sens,

    Les fragrances de la belle montent jusqu’à lui,

    Une œillade coquine attise le feu de son désir,

     

    Elle sent posé sur elle, le regard goulu de son chevalier,

    Les joues rougies par l'envie d'un baiser primesautier.

    Elle se retourne et par jeu, lui envoie quelques gouttelettes,

    Lui sourit et il comprend l'invite de cette demoiselle rondelette.

     

    De ses bras robustes il enlace la taille généreusement offerte,

    Goûte avec gourmandise à ses lèvres acidulées qui ne demandent que ça,

    Elle, perçoit au travers des étoffes le désir se dresser en lui,

    D’un geste habile Il retrousse les légères épaisseurs couvrant la belle,

     

    En ce temps le galant devait mériter la chose,

    Conquérir le cœur de la rose tout juste éclose,

    Mais quelle patience ce nombre de jupons,

    La taille prise dans un corset à lacets de coton,

     

    Ses mains parcours les courbes de la Belle,

    Dévoilant l’intimité de ses charmes,

    Poussant de ses lèvres loin dans la découverte de ce pays envoûtant,

    Puis pénètre le cœur humide de la fleur dans un mouvement subtile du corps,

     

    Après quelques minutes intenses et sulfureuses,

    Le Galant se retira en remerciant la belle pour ce moment d’indéfini plaisir,

    La laissant encore toute retourné du voluptueux outrage qu’elle avait reçut,

    Elle, le regarda partir encore rouge d’émotion et de passion…

     

    4 Mains d'Huoma66 et de Morganne


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  • Challenge de Andy et Morganne

     

    Les souvenirs me rongent et réouvrent mes plaies,

    Fatigué de mener cette bataille déjà perdu.

    Je réalise qu'au fond je suis le seul confus,

    Et je ne sais pourquoi il m'arrive de crier.

     

    Crier dans l'infini pour évacuer ton mal être,

    Hurler à l'autre bout de la terre pour la voir réapparaître.

    Le ciel est témoin du vertige sans ivresse qu'elle t'a imposé.

    Derrière elle tout, n'est que désert dans l'immensité.

     

    Mais ce vide est tout ce qu'il me reste

    Ruines de mes rêves et de mes espoirs

    Ce que je suis est tout ce que je déteste

    J'ai tant espéré sans pouvoir y croire

     

    Elle a fait de toi son pauvre ladre,

    Tandis qu'elle avec d'autres folâtre.

    Dieu est témoin, mais n'y peux rien,

    Ta souffrance te gagnera le paradis mais tu t'en fous bien

     

    Sans elle le paradis ne mérite d'être défendu,

    Je suis le seul fautif de ce que je suis devenu.

    Et cette envie de fuir sans dire au revoir,

    Sous un ciel de poussières du purgatoire.

     

    4 mains (rhoads et Morganne)


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    La lune se pose là où fond le soleil,

    L'ombre de l'une épouse les lumières de l'autre,

    Deux astres que rien n'opposent

    Mais qu'aucunes amours célestes n’unissent.

     

    L'un annonce la venue d'un jour nouveau,

    Réveille les cœurs apeurés et peinés d'hier;

    L’autre qui, le jour remplace,

    Les voiles si tôt qu'il se retire.

     

    La bonté ici n'a pas de mise, parcelle de beauté

    Dans cet antre qui voile autant qu’il dévoile ;

    Humilité aux grands vents, les yeux écarquillés,

    Nous dévorons un peu absents ce grand mystère.

     

    A la faveur du temps, au cœur d'un jour

    Connu de tous par avance, les fières belligérants

    Une fois encore livrent bataille; spectacle hallucinant

    Que l'on apprécie et se vante de l'avoir nommé éclipse.

     

    bon@sse/spock27. poème à quatre mains

     

    6/7 novembre 2011

     

    La venue d'un jour nouveau par Bonasse et Spock27


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    Dans les brumes où naissent les corps célestes,

    J'ai cru voir ta première silhouette,

    Un début de formes, un coeur qui palpite

    Comme les étoiles qui filent la voûte de nos rêves

     

    Au détour d'un regard, j'ai tant appris de toi,

    De la vie qui nous mène de nos joies à nos peines,

    J'ai perçu dans ce ciel infiniment géant,

    L'imperceptible signe promettant l'avenir

     

    Les volutes, les fumées de tant de promesses,

    La soie de tant de caresses, tu aurais pu m'y faire goûter,

    Tu as préféré, joué Diane l'enchanteresse ;

    Devrais-je chérir à jamais ce bref engouement ou espérer encor'

     

    Drapé dans ces souvenirs aux échos ravageurs

    Je n'ai su que courir après des heures jaunies,

    A pourchasser des ombres, je me suis délité,

    J'avais trop espéré de ces rêves de papier.

     

    kelkune/spock27.  poème à quatre mains

    6/7 novembre 2011

     

    Au détour d'un regard par Kelkune et Spock27


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