Photo prise sur le net

La maison natale de Monsieur de Lamartine à Milly Lamartine

Qu'il est doux l’air de ce jeune printemps,

Invitant  à la flânerie dans les prairies fleuries,

Primevères, pâquerettes, en tapis coloré offrande de fleurs d'un temps,

Le Val Lamartinien, empreinte du poète, je pars dans cette rêverie

Aix, nous attirent tous deux comme un aimant, vers ses rives,

Lac et entrelacs voient  cette fille sur sa barque ondulant au loin.

La dame du Lac, vêtue tout de blanc on la devine, elle dérive.

 Dans la brume matinale son ombre point.

Un autre plan d'eau très peu loin de votre château,

J'aime m'y recueillir, je sens votre présence à mes côtés.

On caracole pour  descendre vers le ruisseau.

Contrées verdoyantes, musique dans ma tête, une féerie vers l'onde moirée.

Vos  poésies doucement murmurées, j'aime m'y ressourcer,

Un recueil à la main, assise sous un saule pleureur,

Une silhouette se dessine doucement je sais c’est vous,  vous venez me retrouver.

Sous le frêle ombrage, venez c’est un honneur.

Vous les poètes d’un temps reculé,

Je rougis devant mes vers alignés, sans poids, sans verset

Lamartine, Baudelaire, le poète Maudit,  Verlaine votre prose m’a bercée,

Rimbaud marque cette époque révolue, Jacques Prévert plus jeune m’a accompagnée.

Fan de poètes tels que vous, je suis comblée.

Merci à vous tous et à Monsieur de Lamartine le poète fugitif.

Morganne