Sur un tapis blanc, les pas marquent,

Poudre d'étoiles du firmament sur lesquelles les bottes craquent.

Aiguilles de mélèzes tombées comme un trésor,

De l'arbre qui déverse son pesant d'or.

C'est Noël, le traîneau dans la nuit passera,

tiré par les rennes, du grand père en rouge à barbe, oui il viendra.

Petits et grands devant un sapin illuminé, un petit enfant attendra,

Devant le poêle ou une cheminée où le feu crépitera.

Lumière où étincelles, donnant chaud aux coeurs,

Souhaitons à tous la joie, le plaisir et la bonne humeur.

Il en faudra pour cette période trouble, pars toi, file vite..

Pour alléger les pleurs de ceux aux mains vides.

Noël au coin du feu, Noël dans un précaire abri, pour malheureux,

Personne ayant perdu, leur dignité, leurs biens le plus précieux,

C'est d'avoir un chien, un bol de soupe fumante en ce jour béni des dieux.

Ouvrez votre coeur, votre porte au va nus pieds , mettez lui une assiette, une omelette sera un met délicieux;

Ce qui me plait, c'est d'être dehors mais pas comme eux,

Emmitouflée dans la laine chaude, bottes de fourrure, gants duveteux.

Marcher en raquettes dans la neige fraîche de Savoie,

Sous le faîte des sapins recouverts de neige en poudre, patrie du lapin blanc, il est le roi.

Je ne suis ni Jésus ni le père Noël ni le Bon Dieu,

Je ne peux pas faire tous des heureux,

Soulager les peines, des malheureux, créer le bonheur,

Je ne suis que moi au coeur généreux... je vous offre ma bonne humeur.

Morganne

Je dédie ce poème à Colette qui m'a quittée cette année laissant un vide affreux,

Premier Noël sans toi, Dany et tous les autres déjà aux cieux.