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Frises charnelles par Spock27
Quelques frises charnelles
Pour se rappeler ces nuits sur lichen ;
Des ébats qui nous élèvent,
Des désirs qui jamais ne mourront.
Le corps a ses secrets dans ses alcôves
Dont l’âge point ne triomphera ;
Chaire repue le jour ne périra de nuit,
Car l’obscurité nourrit tous les fantasmes
Fourbit les armes des plus impétueux.
Quand enfin, la fatigue terrasse
Mêmes les plus fougueux se lassent,
Nous reste les souvenirs savoureux,
Les rêves alanguis sous fonds vaporeux.
Alain, 8 mai 2014
Ill. d'un dessin de Prudhon
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Commentaires
joli tout plein, pas de l'alain qu'on a l'habitude de lire, mais un tout autre style qui me plait bien..
bisous Morganne
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De la sensualité au bout des ailes... de ta plume.
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Amitiés
L.