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Ferveur et croyance. par Morganne
Un ancien train plein de brancards passe à l'heure,
Train spécial à destination pour Lourdes, ville des annonciations.
Des pèlerins et leurs dévoués accompagnateurs,
Il doit faire chaud dans ces wagons, mais peu importe il faut tenter la mission.
A l'arrivée les gens sont exténués, mais tellement croyants,
Les infirmières d'anciennes femmes et hommes sauvés de la tuberculose.
Ils se doivent de redonner la force de continuer, d'avoir la ferveur pour longtemps,
Des miracles il y en a eu, vrai faux, on ne le saura jamais, mais il faut à tout prix qu'on ose.
Certains venus sur leurs jambes fatigués, mais genoux en sang, prient devant la statue de la Vierge,
Immaculée conception, tu es apparue à sainte Bernadette,
Pourquoi pas à eux, ils resteront prosternés, couchés sur des dalles très refroidies,
Un homme paralysé est plongé dans l'eau froide sans précaution, il faut payer à Dieu sa dette.
Un pélerinage de fauteuils roulants, de gens marchants difficilement,
Se déroulent jusqu'à la grotte bénie des cieux.
Exténués ils avancent comme des robots vers le lieu saint silencieusement.
Quand la ferveur dépasse tout, on ne repartira pas la bénédiction et l'eau de Dieu.
Ils achèteront des médailles bénites, par des commerçant peu scrupuleux,
Des petits bidons d'eau de Lourdes pour leurs amis.
Quelques jours plus tard sans miracle ils reprendrons le train, heureux,
D'avoir été à la grotte sainte, à la messe des infirmes sans parcimonie.
Arrière grandmamie, atteinte de la tuberculose mais guérie,
Est allée par la chaleur et le froid accompagner ceux qui n'ont pas eu sa chance,
D'avoir une guérison, de ce fait elle est devenue infirmière pour la survie,
De ce pèlerinage de Lourdes épuisant mais transportant encore plus la foi et l'espérance.
Morganne...
La photo est une photo perso héritée de mes grands parents,
dessus mon arrière arrière grand mère en infirmière
car ce ne sont pas des bouchers mais des gens qui ont été malades
beaucoup sont morts mais eux rescapés ont décidés comme les prêtres de
donner leur vie et leur travail pour les gens encore malades
de les soigner car c'était très contagieux, et d' accompagner les moins atteints en pélerinage à Lourdes.
Je crois qu'on peut leur tirer notre chapeau car ils n'étaient même pas payé.
Morganne
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Commentaires
merci à toi pour ce beau texte ;et là une ferveur à toutes épreuves ,pour ces mères courages;
bisous
nini
Oui oui, certaines personnes sont prêtes à tout pour aller là-bas, voir cette grotte.
Un bel hommage, pour des gens qui avaient la foi et qui savaient donner de leur personne pour ce en quoi ils croyaient :)
Bisous bisous
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Un très beau témoignage et bel hommage
que tu leur fais là.
Bisous
L.