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Dans les parcs évidés par Spock27
Dans les parcs, les bancs se sont évidés,
Plus de bans d’amour ni de trompettes,
La renommée n’est plus de mise,
Que banalité étalée sous le verbiage.
Le quotidien nous tue de ses vives arrêtes,
Nous qui avons arrêté le combat
Pour plus de fulgurance.
Que méritions-nous, la grâce si naturelle
Qu’elle en paraît un peu inhumaine ;
Nous reste le parfum de la simple rose
Qui humé au sortie d’un soir réifie encore.
Le corps fatigué n’a pas tout offert,
Maudits nous le sommes, et pourtant,
Sur le chemin rocailleux, avancer est devoir.
Alain, le 17 mai 2014
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Commentaires
C'est rigolo ta photo avec tes bancs en rang d'oignons (tu ne dis peut être pas cela en belgique)
réifie "j'ai appris un mot, Merci
Mais al, tu m'épates avec tes nouveaux poèmes où as tu été cherché cela
une lecture, un roman, car bon cela ne ressemble tout à fait aux autres,
l'alain nouveau est arrivé..
bizz
Morganne
4AndyJeudi 22 Mai 2014 à 09:56
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Les parcs n'ont peut-être plus la même saveur qu'avant, mais il y reste tout de même une magie que nul ne pourra leur enlever
Bisous