• Dans les parcs évidés par Spock27

    Dans les parcs, les bancs se sont évidés,

    Plus de bans d’amour ni de trompettes,

    La renommée n’est plus de mise,

    Que banalité étalée sous le verbiage.

     

    Le quotidien nous tue de ses vives arrêtes,

    Nous qui avons arrêté le combat

    Pour plus de fulgurance.

     

    Que méritions-nous, la grâce si naturelle

    Qu’elle en paraît un peu inhumaine ;

    Nous reste le parfum de la simple rose

    Qui humé au sortie d’un soir réifie encore.

     

    Le corps fatigué n’a pas tout offert,

    Maudits nous le sommes, et pourtant,

    Sur le chemin rocailleux, avancer est devoir.

     

     

    Alain, le 17 mai 2014

     

     

    Dans les parcs évidés par Spock27

     


  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Mai 2014 à 20:44

    Les parcs n'ont peut-être plus la même saveur qu'avant, mais il y reste tout de même une magie que nul ne pourra leur enlever

    Bisous

    2
    Mardi 20 Mai 2014 à 08:45

    Une splendeur...!

    J'aime ton jardin, Alain...

    Bien Amicalement.

    L.

    3
    Mardi 20 Mai 2014 à 21:19

    C'est rigolo ta photo avec tes bancs en rang d'oignons (tu ne dis peut être pas cela en belgique)

    réifie "j'ai appris un mot, Merci

    Mais al, tu m'épates avec tes nouveaux poèmes où as tu été cherché cela

    une lecture, un roman, car bon cela ne ressemble tout à fait aux autres,

    l'alain nouveau est arrivé..

    bizz 

    Morganne

    4
    Andy
    Jeudi 22 Mai 2014 à 09:56

    J'ai l'impression que c'est Maître Yoda qui a écrit ce poème !


    En tout cas j'aime ! :)

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