• Challenge de Spock et Minimoy

    Challenge de Spock et Minimoy

     

    Bonjour,

     

    Alors désolée, je le mets en retard, et puis en plus, il est pas frais fait, vu qu'il est de 2009, mais j'espère qu'il vous plaira.

     

    Le chat et la belle…   

     

    Chat qui ronronne je suis, au loin mais point trop, je vous entrevois

    Belle marquise, flânant au milieu de ce champ de coquelicots.

    Drapé du plus fin des voiles, aussi fin que la plus fine des lunes

    Vous gambadez dans cette mer rouge, majestueuse

    Comme la belle des pavots.

     

    Oh vous ! femme au cheveu blond doré comme le plus doré des blés,

    Vous êtes-vous aperçu du noir félin filant comme sombre flèche ?,

    Car, couchée parmi ces fleurs de beauté, dans cet océan du printemps,

    Vous ne pouviez point me mirer, fines moustaches et joli minois.

    Dès lors, animal par vous ainsi rêvé, comment dévêtu

     Aurais pu vous séduire, espérez une improbable conquête ?

     

    Fatigué d’avoir nargué les feuilles, les arbres et le sots qui vous regardent,

    Vous vous reposer contre mes flancs, moi qui ne suis que douce fourrure,

    Suprême plaisir qui attise le désir dont vous ne devineriez jamais la cause,

    Vous vous frottez à moi et moi, appréhendant votre main de soie

    S’insinuant dans mon pelage, l’appréhendant ou le souhaitant,

    Le doute s’insinuant car Dieu seul sait ce que chat désire.

     

    Vibrant sous les infimes caresses vous parcourant,

    Vous ronronnez à rendre sourd le temps.

    Vous, petit chat de gouttière, sauvage et fier,

    Vous n'êtes plus que le pantin de vos désirs

    Sous mes doigts que je pensais pleins d’innocence.

    Vous continuerez à les lécher cependant

    Pour que jamais caresses ne cessent...

     

    Soleil rougissant, votre fin voile semble de trop…,

    Vous vous dévêtiez au fur et à mesure que mes paupières

    De peur et sous le choc de cette douce semonce, je plissai.

    Vous n’êtes plus à présent qu’une ligne sous fond de bleu horizon,

    Ronronne, ron ron, je sens votre cœur battre à se rompre.

    Le mien, de vous sentir si proche et pourtant si frêle,

    Me cause grand tort et infinie tristesse ; je m’en vais donc

    Fuyant beauté trop sulfureuse car aimable compagne,

    Durant ce trop beau, ce trop court instant, j’ai failli chaviré !

     

    Spock27 et Minimoy

    (05/03/09)


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :