Toi petit homme qui a dévalé les pentes,

Regarde autour de toi, que des vallées improbables.

Aspires-tu comme moi à humer leurs doux parfums,

Car j'y vois des ombres, des lueurs d'aventures...

Et moi, je ne demande qu'à découvrir les secrets

De ces contrées lointaines où traînent quelques fantômes ;

Ces villes qui partent en poussières de craie,

Ces précieuses ruines qui furent d'anciens royaumes.

Peut-être tes quêtes sont-elles vaines

Mais de nos perrons à l'ombre en abandon,

Nous te regardions, frêle silhouette

Pleine d'allant, pars vite, reviens nous tard

Courtise pour nous les victoires insaisissables.

Ô puis-je seulement gagner l'affection de ma bien-aimée

Que, depuis tant d'années, j'espère charmer ;

Et mariée, je reviendrais vers vous un jour

Pour que vous rencontriez mon premier et unique amour.

(Novembre 2012)