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    L'INOUBLIABLE //IMPARFAITLIBRE

     

    Dans les draps de cette aube où ton amour balance,

    Tu vis à contre-temps les fantasmes nerveux

    Du désir interdit caressant les cheveux

    D'éternels souvenirs que ta mémoire offense.

     

    Mais que sont devenus ces matins sans sommeil

    Et leur doux crépuscule annonçant le vertige ?

    Caché sous la paupière un murmure voltige

    Et finit par s'unir au ciel rouge vermeil.

     

    Puis les jours et les nuits écrasent la lumière !

    Ils inventent ce noir cachant ton avenir ;

    Les mois et les saisons viennent te retenir

    Sur un calendrier d'attente meurtrière.

     

    Tu frôles de tes bras l'absence d'un frisson,

    Tu touches de tes mains les courbes de ce vide

    Qui parfois te fait peur mais qui souvent te guide

    Au-delà d'un bien-être, au-delà d'un soupçon.

     

    Alors en étouffant les feux d'un esclavage,

    Tu vois tous les démons et les anges maudits

    Déchirer ton histoire, Enfer ou Paradis,

    Et brûler par leurs yeux ton dernier coin de page.

     

     

    IMPARFAITLIBRE

     (28/11/2017)

     

    (coucou les filles, gros bisous à vous)


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    Muet émoi: un Ange passe…

    Que déjà mon âme trépasse

    Un instant de temps suspendu.

    La peur équivoque m'enlace

    De son trouble sûr efficace

    Qui me remet le cœur à nu.

     

    Déteinte dans l'envoutement,

    Lui peindre ou non mes sentiments

    Dans le vertige d'un soupir.

    Existe-il au firmament

    L'espoir d'un heureux dénouement

    Dessous l'estompe d'un sourire?

     

    D'un suspens au comble tenace,

    Muet émoi: l'Ange repasse

    Dans cette ébauche de bonheur.

    Mais, que la lumière se fasse,

    Qu'elle puisse briser la glace

    Pour en libérer les saveurs.

     

    L.

     


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    JEUX INTERDITS

     

    Devant leur écran, ils se regardent,

    Pomme C, chanson toute pour eux

    L'amour ressenti, est palpable,

    la vitre rapproche, ce n'est pas du jeu.

     

     

    Amour perdu et retrouvé, ne plus se perdre,

    Dans le dédale des e.mails, faible rencontre.

    Leur amour virtuel est pourtant vrai, voie discrète

    Se connecter ensemble, une course contre la montre.

     

     

    Ils se voient se regardent, leur cœur bat,

    Une photo va parler pour eux, c'est un fait,

    Regardez si on sait regarder l'image...

    Elle bougera, lui sourira, contact imparfait

     

     

    Se rencontreront-ils dans la vraie vie ?

    On va leur laisser une chance,

    De jouer à la guitare « Jeux interdits »

    Interdits, pas défendu, ils seraient aux anges !

     

     

     

    Morganne

     

    Avant de partir je vous ai fait un autre poème sur le jeu mais le jeu des grands... bisous à tous et à bientôt


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  • Résultat de recherche d'images pour "dessin de petite fille et de jouet" 

     

    JOUER AU FIL DES JOURS

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    Main timide touche, brasse le tissu,

    Petite, potelée, cherche ses repères,

    Baby aux yeux dorés cherche une issue,

    A son petit désespoir, doudou calmera ses pleurs.

     

    Quatre pattes elle avance, les yeux plein de malice,

    Appuie sur un bouton, chansonnette se déclenche,

    Sur son séant et ses couches, elle s'appelle Alice.

    Musique, refrain, crincrin le jouet se déhanche.

     

    Petite Alice grandi bien, lit ses bouquins,

    Mais non, une tablette pour les jeux,

    Détourné Verlaine, il retournera à ses sequins,

    joujou du temps actuel, pour bambins heureux.

     

    Pitchoune devient adorable adolescente,

    Mi-gentille, mi-têtue, un cadeau de plus.

    Aux grands maux, ce téléphone la tente

    Tous ces moments libres Alice ne parle plus.

     

    Jeux et jouets, à chaque âge son apanage,

    Qu'elle était douce Alice poupon,

    Tête en l'air, dans sa bulle, c'est de son âge.

    Son jeu, est de rôle, amoureuse pour de bon.

     

     

    Morganne

     

    Voila mon challenge, je ne sais vraiment pas quand j'en referai

    Je rentre à l'hôpital pour être opérée Jeudi

    Mais ils annoncent des jours de plein soleil.


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    Sans aucun remords de conscience,

    Vous piétinez nos espérances,

    Sans essuyer nulle critique,

    Fichue lobby pharmaceutique,

    Lorsque vous nous précipitez,

    Pour l'appât du plus à gagner,

    Prématurément dans la tombe.

    La faute à jamais vous incombe.

     

    Quel avenir serait possible

    Quand l'engrenage irréversible

    Cache ces remèdes-miracles

    Qui empêcheraient nos débâcles?

    Un pantin désarticulé

    Que nul ne sait plus réparer,

    Voilà, grâce à vous, aujourd'hui,

    Ni plus, ni moins, ce que je suis!

     

    Crime contre l'humanité,

    Cessez de nous assassiner,

    Dans cet objectif plutôt moche

    De vous en mettre plein les poches!

    Puis-je présumer qu'à cette heure,

    Mettant le doigt sur vos erreurs,

    Ces mots vous rendent, cette fois,

    Plus responsable de vos choix?

     

    L.

     


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