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    Je ne sais si l’avoir séduite

    Est la formule qui convient  à notre rencontre fortuite

    Le contraire me parait plus approprié.

     

    Sa présence en ce  lieu est déjà un message.

    Son corps  juvénile et déjà femme sage

    M'a d’emblée subjugué

    Surtout son sublime décolleté.

    Mon regard, est dans le vague à ce comptoir,

    Absorbé par la conversation de mon Ami

    Comme à chaque rencontre du soir

    Sans voir  ses yeux qui me sourient.

    Sans bruit elle apparue, souriante, jeune, belle

    Souriante comme une image pieuse, rayonnant

    Un halo invisible autour d’elle

    Je restais médusé, sans un mot, badant…

    Et mes yeux tombèrent innocemment, comme aimanté

    Sur sa plus innocente et belle séduction ; son décolleté…

    Quelle que fut ma résistance, dans ses bras elle m’enserra.

    Je fus absorbé dans un maelstrom de douceur

    Vous savez ? celle que  jamais tu n’oublieras

    Sa voix, sans être ensorceleuse, était moi du bonheur

    Elle usa de toute sa félinité, de son pouvoir

    Et moi pauvre couillon amoureux

    Bienheureux, sans regrets et presque honteux

    Je lui fis ma demande, comme tout homme sérieux

     «Veux-tu devenir ma femme» cela en était fait de ma liberté

    Mais la plus belle des prisons m’ouvrît  ses bras et son cœur

    Et ses lèvres furent mes plus fabuleux bracelets. §§§

     

     

    Le Colporteur §§§ ©


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    Mon coeur bat la chamade, fauve sauvage dans sa cage.

    Mes hanches ondulent sur le chemin, se veulent attractives,

    Lors tes yeux hypnotisés en demandent davantage.

    Ma peau frisonne de plaisir, nos phéromones s'activent.

     

    Je te regarde, je veux que tu me voies, sensuelle, rebelle.

    Mes cheveux en mouvement, glissent sur mes épaules,

    Nues, terre à conquérir, s'offrant à des ébats virtuels.

    Tu seras mien car je le veux, nos désirs déjà s'affolent.

     

    Plus rien entre nous que les sourds murmures qui ne cessent

    Plus rien alentour que ce feu qui déjà nous enflamme.

    Le jeu des regards cède au jeu des mains et des caresses.

     

    Lors déjà mes yeux découvrent leur prochaine proie...


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  • Océan charmeur/nini

    photo perso

     

    Alors que  mon regard se pose sur toi

    Et qu'il brille d'un pareil éclat

    Sortit de tes flots argentés,

    Je succombe à ton emprise avec volupté,

     

    Océan dans l'immensité de ce miroir

    Porteur de rêves éternels et d'espoir

    Tes vagues au mouvement perpétuel

    Déferlantes ravageuses intemporelles

     

     Au  grondement colérique comme envoûté

      Fracasse avec force ces combattants de l'éternité,

      Rochers aux dents acérées puissants adversaires

    Résistants d'une mer à l'humeur irrégulière.

     

    Quand le ciel azuré se reflète dans l'onde apaisée

      Eclaboussée de couleurs, comme deux amants enlacés 

    Ciel et mer en osmose brillent d'un même éclat

      Reflets de splendeur à la douceur d'un voile de soie.

     

    Devant mes yeux éblouis j'admirai la mer et son chant

    Longtemps j'ai contemplé ce spectacle fascinant.

     

     

    nini

     

     


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    Fille, Cheveux Noirs, Séduction 

     

    Dans la torpeur qui nous entoure,

    Cette salle obscure entretien.

    Sur l'écran blanc de nos nuits blanches,

    Les ébats les plus tendres.

     

    La bande  déroule des images torrides, brillent ses yeux,

    Convoitise, mise en scène propice.

    Elle se remet un petit peu de bleu,

    Un peu de rouge sur ses lèvres poupines.

     

    A côté d'elle, l'homme de son cœur,

    Va-t-il la séduire ?

    Est-il aussi épris, passe-t-il sur certains mœurs.

    Au plein jour l'attirera-t-il autant.

     

    L'écran nonchalamment attise la châleur,

    Cinquante nuances de Grey, un pur bonheur.

    Les scènes ne laissent pas les corps de bois,

    Plutôt de feu, et la biche est  aux abois.

     

    N'y tenant plus il plonge dans le corsage,

    De cette jeune femme, pas très sage.

    Comment résister à la folie ambiante.

    Des scènes coquines, extravagantes.

     

    Plus rien n'a d'importance,

    Osmose de deux corps en fusion

    La séduction, des acteurs les poses affriolantes

     La pudeur s'envole, elle rouge de confusion.

     

    Morganne.

     

     

     


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    Son sourire… m'hypnotisant, panique à bord!

    Des yeux plus beaux que le couchant, et que l'aurore,

    Qui font naître des sentiments dans tout le corps,

    Sous l'arythmie du palpitant – un vrai folklore!

     

    Un sourire un brin hésitant – aurai-je tort? -

    Mes yeux sous son envoutement - coquin de sort! -

    Qui n'osent pas, pas franchement conquistadors.

    Je ne la connais pas vraiment mais je l'adore.

     

    Mais que d'appâts appétissants en sémaphore!

    Se jouerait-elle apparemment de mes transports?

    Un jeu, peut-être, ou une avant-chasse aux trésors

    Qui s'initie timidement à son abord.

     

    Sans plus bouger, le cœur tremblant, et plus encore,

    Faut-il attendre sagement - ah! quel effort! -

    Un signe un peu plus évident, dans ce décor,

    Pour mon propre consentement, de son accord.

     

    Je ne sais plus, dans mon tourment, où est le nord,

    Tant mon cœur égraine le temps - Alors? Alors?

    Va-t-elle me laisser longtemps dans l'inconfort?

    Que je ne me perde pas dans la métaphore!

     

    Dans l'air équivoque et charmant, et sans remord,

    Comme en un suspens affligeant, non indolore,

    Je m'en vais me fluidifiant par tous mes pores…

    Je me sentais déjà mourant, là!... je suis mort!

     

    L.


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