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    De cire constance par LLA

     

    Pour ce commun des immortels,

    Qui ne font rien dans la dentelle,

    Et ne sauraient tendre la main

    Que pour dérober leurs voisins,

    Que leur importe qu'ils en crèvent,

    De tout ou partie de leurs rêves,

    Leurs aspirations, leur espoir.

    Sans pour autant s'en émouvoir.

    A l'aurore du premier mai

    Qu'un inoubliable bouquet

    De ces clochettes du bonheur

    Prenne racines en leurs coeurs,

    Les rendant un peu plus humains.

    Qu'ici les cieux m'en soient témoin!

     

    L. (qui n'a pas pu faire mieux, désolée!)

     

    Beaucoup de bonheur à vous toutes et tous!

    yes


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    Ils sont venus, ils sont tous là, sur mon sol patriote

    Moralisateurs haranguant la foule pour un vote.

    Conquérants de la gloire dans un déluge de promesses

    Aux  inutiles discours mensongers, sans prouesse

     

    De lumières d'espoir à sa controverse  le peuple se perd

    Dans la confusion de ces paroles outrancières

    Mon espoir de guérison se dérobe sous les exactions

     

    D'une terre d'un accueil trop abondant je suis dans l'inhibition

    Moi France je meurs sous le joug de l'homme et de sa  corruption

    D'une passation de pouvoir à une autre, l'issu reste fatal

    Quand tous, recroqueviller dans la morosité dictatoriale

     

    Les efforts dans ce même cri resteront vains

    Colporteurs de faux espoirs déciment les  lendemains

    Terre de mes  ancêtres je ne  reconnais plus  ton passé,

    Bercée jadis par un peuple à l'unisson, aujourd'hui brocardée.

     

    Nini: petit sursaut en période électorale


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  • Je met son poème dans le challenge car il faut qu'il soit lu

    Nous allons avoir un petit nouveau

    Super sympa, Le colporteur.

    Il faut que je lui fasse un blog

    Il écrit sur les mots en portée

    Jérémy tu as dû le lire.  voila un poème qu'il a fait récemment

    c'est Didier Chavignon..

    ********** 

    Reste prés de moi tu ne peux me délaisser
    Mon moi est lié à ton jadis pour l’éternité
    Je suis une trace du passé dans ce présent...
    L’autrefois est en toi qui justifie l’avant
    Ce n’est qu’une empreinte sur le sol
    Image de ce qu’il faut décrire en parole

    Reste dans ce cortex de ce qui apparaît
    La parole des mots n’est qu’un mirage
    Les pyramides qui gardent leurs secrets
    Comme un nuage accroché sur cette image

    Reste prés de moi je suis déjà d’autrefois
    Mes enfants nés deviennent d’hier
    Et pour moi arrive l’hiver
    Je suis comme l’éléphant, trace de jadis
    Aujourd’hui vient mon tour de devenir triste.

    Le Colporteur §§§ �©


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    Si je prends la plume ce soir,

    C'est que je suis au désespoir.

    Non pour ce qui se passa dans la journée,

    Mais pour mon mal être redouté.

     

    Me sentir esseulée au milieu des gens,

    Ne plus se sentir à sa place pourtant.

    Discuter en pensant bien autre chose,

    Un manque, une présence, ce n'est pas rose.

     

    C'est encore toi par le vide ressenti,

    Pour une amitié, des écrits interdits.

    Ma tête sur terre, et mon âme volante,

    A la recherche du temps, de toi qui fuit mon existence.

     

    Patience, on me l'avait recommandé,

    les ans, les mois, les jours, l'éphéméride effeuillé.

    Est ce ainsi que notre amitié finira,

    Où te retrouverais je dans l'au-dela.

     

    Alain tu me manques vraiment,

    Un frère, un ami, un confident.

    Que faire que ma parole tu entendes ?

    Que faire pour que tu redescendes.

     

    J'attends un signe du destin,

    J'attends une réponse Alain.

    Je souffre du cœur, sans y penser.

    Le manque de toi présent compressé.

     

    Zèbre le ciel

    Un poème à deux ?

    Mon ami mon essentiel

    Un seul mot me laisserait heureux.

     

    Ton amie sur terre Morganne


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    Vie?... trop, trop peu! par LLA

     

     

    Une vie de débris de verre,

    Dans ma mémoire éparpillée.

    N'y aurait-il plus rien à faire

    Pour ce puzzle inachevé?

     

    Des bleus, des roses, mais des bleus.

    Chercher, quand leurs tons se dissipent,

    L'ombre d'un souvenir heureux,

    Un reflet de son prototype.

     

    Faut-il recoller les morceaux?

    Où les rassembler bout à bout?

    Jeter au feu ces oripeaux?

    Qu'elle ne devienne taboue!

     

    Mais où est la pièce maîtresse?

    Toujours prompte à se dérober,

    Pour ce trou béant qu'elle laisse

    Dans mon cœur ainsi disloqué.

     

    Mais où est la pièce manquante?

    Sans qui, oui, se désarticule,

    L'ensemble des envies latentes

    Soudain devenues ridicules!

     

    Une vie de débris de verre,

    Non point blanc, si décoloré...

    Sans vous, que pourrais-je bien faire

    De ce puzzle inachevé…?

     

    L.

     

     


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