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Pour ce commun des immortels,
Qui ne font rien dans la dentelle,
Et ne sauraient tendre la main
Que pour dérober leurs voisins,
Que leur importe qu'ils en crèvent,
De tout ou partie de leurs rêves,
Leurs aspirations, leur espoir.
Sans pour autant s'en émouvoir.
A l'aurore du premier mai
Qu'un inoubliable bouquet
De ces clochettes du bonheur
Prenne racines en leurs coeurs,
Les rendant un peu plus humains.
Qu'ici les cieux m'en soient témoin!
L. (qui n'a pas pu faire mieux, désolée!)
Beaucoup de bonheur à vous toutes et tous!
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Ils sont venus, ils sont tous là, sur mon sol patriote
Moralisateurs haranguant la foule pour un vote.
Conquérants de la gloire dans un déluge de promesses
Aux inutiles discours mensongers, sans prouesse
De lumières d'espoir à sa controverse le peuple se perd
Dans la confusion de ces paroles outrancières
Mon espoir de guérison se dérobe sous les exactions
D'une terre d'un accueil trop abondant je suis dans l'inhibition
Moi France je meurs sous le joug de l'homme et de sa corruption
D'une passation de pouvoir à une autre, l'issu reste fatal
Quand tous, recroqueviller dans la morosité dictatoriale
Les efforts dans ce même cri resteront vains
Colporteurs de faux espoirs déciment les lendemains
Terre de mes ancêtres je ne reconnais plus ton passé,
Bercée jadis par un peuple à l'unisson, aujourd'hui brocardée.
Nini: petit sursaut en période électorale
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Je met son poème dans le challenge car il faut qu'il soit lu
Nous allons avoir un petit nouveau
Super sympa, Le colporteur.
Il faut que je lui fasse un blog
Il écrit sur les mots en portée
Jérémy tu as dû le lire. voila un poème qu'il a fait récemment
c'est Didier Chavignon..
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Reste prés de moi tu ne peux me délaisser
Mon moi est lié à ton jadis pour l’éternité
Je suis une trace du passé dans ce présent...
L’autrefois est en toi qui justifie l’avant
Ce n’est qu’une empreinte sur le sol
Image de ce qu’il faut décrire en paroleReste dans ce cortex de ce qui apparaît
La parole des mots n’est qu’un mirage
Les pyramides qui gardent leurs secrets
Comme un nuage accroché sur cette imageReste prés de moi je suis déjà d’autrefois
Mes enfants nés deviennent d’hier
Et pour moi arrive l’hiver
Je suis comme l’éléphant, trace de jadis
Aujourd’hui vient mon tour de devenir triste.Le Colporteur §§§ �©
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Si je prends la plume ce soir,
C'est que je suis au désespoir.
Non pour ce qui se passa dans la journée,
Mais pour mon mal être redouté.
Me sentir esseulée au milieu des gens,
Ne plus se sentir à sa place pourtant.
Discuter en pensant bien autre chose,
Un manque, une présence, ce n'est pas rose.
C'est encore toi par le vide ressenti,
Pour une amitié, des écrits interdits.
Ma tête sur terre, et mon âme volante,
A la recherche du temps, de toi qui fuit mon existence.
Patience, on me l'avait recommandé,
les ans, les mois, les jours, l'éphéméride effeuillé.
Est ce ainsi que notre amitié finira,
Où te retrouverais je dans l'au-dela.
Alain tu me manques vraiment,
Un frère, un ami, un confident.
Que faire que ma parole tu entendes ?
Que faire pour que tu redescendes.
J'attends un signe du destin,
J'attends une réponse Alain.
Je souffre du cœur, sans y penser.
Le manque de toi présent compressé.
Zèbre le ciel
Un poème à deux ?
Mon ami mon essentiel
Un seul mot me laisserait heureux.
Ton amie sur terre Morganne
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Dans ma mémoire éparpillée.
N'y aurait-il plus rien à faire
Pour ce puzzle inachevé?
Des bleus, des roses, mais des bleus.
Chercher, quand leurs tons se dissipent,
L'ombre d'un souvenir heureux,
Un reflet de son prototype.
Faut-il recoller les morceaux?
Où les rassembler bout à bout?
Jeter au feu ces oripeaux?
Qu'elle ne devienne taboue!
Mais où est la pièce maîtresse?
Toujours prompte à se dérober,
Pour ce trou béant qu'elle laisse
Dans mon cœur ainsi disloqué.
Mais où est la pièce manquante?
Sans qui, oui, se désarticule,
L'ensemble des envies latentes
Soudain devenues ridicules!
Une vie de débris de verre,
Non point blanc, si décoloré...
Sans vous, que pourrais-je bien faire
De ce puzzle inachevé…?
L.
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