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Libres, en liberté, dotés du libre-choix,
Cela justifie-t-il un grand n'importe quoi,
Sans limite, sans but, pire sans foi ni loi,
Dans l'égoïsme fou de ne penser qu'à soi?
Quand la fraternité deviendra notre emblème,
Sans doute nous souviendrons-nous, honteux et blêmes,
Pour enfin en finir avec nos faux problèmes,
Que l'autre n'est rien d'autre qu'un autre nous-même.
Si tout nous est égal, que tout nous soit égal,
Réellement, sans privilège ou piédestal.
N'aspirons-nous pas tous à un même Idéal:
La paix et la santé, le bonheur au final?
Me vient une pensée pour les "grands" de ce monde,
Enorgueillis de leurs solutions infécondes,
Qu'un éclair de génie les baigne en la seconde
Pour leur donner l'envie de mutations profondes.
N'est-il pas, plus que d'autres, en réalité,
De leur si publique responsabilité,
De nous montrer l'exemple et, en toute équité,
Pour ne plus aliéner rien de nos libertés.
Libres, en liberté, dotés du libre-choix,
Cela excuse-t-il un grand n'importe quoi,
Sans limite, sans but, pire sans foi ni loi,
Dans l'égoïsme fou de ne penser qu'à soi?
L.
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Je te vois ballerine sur la scène danser
Tutu blanc, toute fine, je ne peux qu'admirer
Cette personne, si petite mais si grande déjà
Je revois ton premier jour, te berçant dans mes bras.
Je te vois jeune guerrière sur le tatami
Affronter le menton levé, les deux poings brandis.
Le front plissé, l'adversaire te faisant face
Rien te concernant de ma mémoire ne s'efface.
Je te vois brandir ce papier tant mérité
Sur ton joli visage un sourire est étiré.
A chacune de tes victoires, chacune de tes joies
Les larmes s'écoulent de mon amour pour toi.
....................................
Et comme ça pour le plaisir des mots...
Larme cristalline,
Pure comme l'amour,
Fidèle comme l'aubépine,
Promesse pour toujours.
Les joues comme des monts
Où coulent inexpliquées,
Le coeur en adoration,
Les larmes colorées.
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Deux êtres drapés d'un voile léger,
Deux corps nus pudiques s'aiment
Ames vives, que rien ne peux détacher
Envol aérien
effiloché de notes, fond sonore les transportent.
Vers le septième ciel ils sont montés,
non, rien qu'une nuit pour eux deux
Une larme de bonheur roule sur leurs joues
Imperceptible goutte de rosée des gens heureux.
L'air embaumé de parfum de Lilas les transcende,
La vie leur a tout donné, la beauté, la sagesse.
L'amour en prime maintenant qu'il faut redescendre,
De leur petit nuage sur terre, un Dieu et une Déesse.
Encore un soir
Encore une heure
Encore une larme de bonheur
Illustration photo d'Alain qu'il m'avait envoyée...
Morganne
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T'en reviens-tu pleurer d'amour,
Sur mon invite sans bristol,
Ceinte de tes simples atours
Voilant tes nus d'une auréole.
Dans l'inspiration haute, antique,
D'une longue nuit prorogée,
Laissons l'émotion, véridique,
S'exhausser à son apogée.
Laissons s'exacerber le charme,
De ses ascendants ambitieux,
Dans la trahison de nos larmes
Plus explicites qu'un aveu.
Fébrilement, aux frissons d'âme
Alliant nos sensibilités,
De nos émois perle et s'enflamme
Un écho de félicité.
La nuit nous sert en son essor,
Aux complicités sans détour
D'une retardataire aurore
Qui nous verra... pleurer d'amour.
L.
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Qui n'a jamais rêvé d'arrêter les pendules
Ou de charmer Chronos pour que le temps recule,
Pour repasser en boucle un moment d'espérance
Avant que celui-ci ne devienne souffrance?
Qui n'a jamais rêvé de suspendre les heures
Pour profiter deux fois d'un instant de bonheur?
Qui n'a jamais songé à maîtriser le temps,
Pour pouvoir conjuguer le passé au présent?
S'il nous était donné, dans notre apprentissage,
Ce possible de faire un arrêt sur image,
J'aurais cristallisé ces soixante minutes
Pour les utiliser dans un tout autre but.
Et j'aurai profité des fêtes d'Halloween,
Pour redonner la vie, qui de nous le devine,
Aux fantômes égarés de nos souvenirs,
Pour réparer l'hier et vous revoir… sourire.
L.
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