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À l’heure où s’embrase le ciel d’un soir d’été
Le déclin du jour rougeoie dans un décor coloré
Mes pensées vagabondent les yeux perdus dans le lointain
Moment de méditation face au tableau divin
Beauté au naturelle posée sur toile de fond
J’aime ton nuancier saisonnier par dessus les vallons
Du parfum doux et envoûtant à l’ humus terreux
Qui enivrent les sens et rendent heureux
Des questions sans réponses m’interpellent..
Pourquoi tant d’irrespect envers cette aquarelle
L’homme dans un brouillard ne voit pas ces valeurs
Comme l’aveugle vit dans le noir en destructeur
Court s’agite attiré par le seul appât du gain
N’entend pas dame nature qui de souffrance geint
Ignore sous la brise l’odeur de la forêt de pins
Nuisances et destructions restent la préoccupation de demain
La dernière lueur estivale disparait sous la voute céleste
Ravie de ce spectacle je ferme la porte sur l’indigeste
nini
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Eprise du parfum d'anciennes épopées,
Que ma mémoire émue ardemment se souvienne
De la mélancolique et douce mélopée
Du chant sacré de l'eau dansant dans les fontaines.
Et que, ce souvenir, dans ses tons rose pâle,
Evoque ainsi la robe aux multiples beautés,
Mouvant et s'émouvant de leurs frissons fatals,
Ayant ravi mon âme aux fins d'éternité.
Toute à l'intimité de mon rêve impromptu,
Que ton songe en retour, O splendide Ame-Sœur,
Mette un terme à jamais, d'un miracle ingénu,
A cette absence impie qui me brise le cœur.
L.
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Provence d'Antan
La bastide restait là impassible aux aléas des vents,
Sur la colline en terrasse soutenant les oliviers centenaires,
Au tronc noueux, feuillage bruissant sous la brise d'antan,
Propriété d'un vieil homme au visage souriant et débonnaire.
Dans le lointain, sous le ciel bleu Cyan couleur de Provence,
Un champ de lavande odorante sur fond de terre Ocre rouge
Un air saturé de parfum imprégné de douceur en errance
Une fillette aux boucles brunes, sautille, sa robe d'organdi bouge.
Le cerisier en fleurs parsemait le sol de dentelles blanches,
Une douce mélopée s'élevait dans ce grand silence,
La fontaine en pierres sèches fredonnait un air de vacances.
Pastis, eau fraîche à la gargoulette, égayaient la tablée du dimanche.
Le soleil, coquin de sort, dardait de ses rayons,
La fenêtre du mas ouvrait sur un fouillis de roses sauvages,
Que fais tu « Manon », la robe en haillons,
A courir pieds nus vers le rivage ?
Morganne
13 mots pour le prix de 10, j'espère que cela vous va...
J'ai eu du mal à accoucher de cette prose, oulala !!!!
Finalement L. j'ai pu passer avec du courage et de la volonté et surtout de la persévérance...
Challenge tenu pour cette quinzaine... bisous à tous.
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Bonjour à tous.
Je reviens sur Psyche avec à la clé un nouveau recueil, que j'ai publié il y a quelques temps déjà mais je n'en avais pas parlé. Alors voilà je vous présente mon 3ème recueil, bien mieux écrit que les 2 premiers.
" Des mots contre les maux " est une oeuvre qui présente la vie d'un Homme de la naissance à la mort, il est publié à la maison d'édition Milles Plumes.
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La vie comme ange ou démon,
Te fait passer par mont et vallon.
La vie comme une mélopée,
T’en montre toute la beauté.
Un mélange d’oliviers et cerisiers,
Dans un étincelant tableau coloré.
La vie comme une tragédie,
Masquée par un épais brouillard,
Faisant appel à la mémoire,
Ravivant un ancien paradis.
La vie comme souffrance ou bonheur,
Est un cadeau à toute heure.
Jérémy
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