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Derrière ce rideau de théatre,

Résonnez les trois coups.

Tapis volant devant l'âtre,

Vivre le temps des amours.

Voile devant mes yeux mi-clos,

Que vois-je ? toi, mon ami, dans le céleste.

Ta main m'envoie vers un jour nouveau,

Presque deux ans déjà que ton âme a pris du lest.

Le temps passe, le temps file, on ne peut pas l'arrêter,

Comme les aiguilles au cadran de la liberté.

Combien êtes vous ? vous que j'aime et qui m'avez quitté,

Pour le paradis blanc, je sais où vous trouver.

Les marches vers vous sont hautes,

Mais je serai heureuse dans le temps de l'éternité

L'un de vous m'a laissé un immense cadeau,

Des vers sur la portée. 

L'écriture en miroir,

Adorable rencontre poétique.

E.T. du doigt me fera voir,

Le chemin lumineux, vers lui, ce sera épique.

Morganne un peu beaucoup fatiguée intellectuellement et moralement.

Je vous offre ces vers du coeur 

Vous avez su par vos écrits me remonter,

Merci..

Petite balle dit au ballon,

Tu roules, on te frappes, tu tournes en rond.

Gros ballon rétorque un peu bougon,

Tu es mignonne, rebondis vers moi, je  serai ton compagnon.

Le ballon dit à la balle,

Viens avec moi, je t'emmène au bal.

Dans la prairie nous ne faisons pas de mal,

Bondis sur terre battue, tu es jaune, est-ce normal ?

Le ballon projeté par un pied ferme d'enfant,

Quitta le pré et attérit au golf de Manants.

C'est toi mon ami, regarde, on me tape aussi,

Par un club je suis propulsée vers un trou loin d'ici.

Gros ballon frappé en l'instant présent,

Revint rejoindre la balle séance tenante, les réunissant.

Ainsi va la vie, on frappe, on tape, c'est évident,

Balle et ballon on nous roule, nous expédie vers le néant..

Morganne

J'espère que tout le monde a retrouvé son sport avec la balle et le ballon

Je sais que pour Jérem c'est Le ballon rond je ne me trompe pas, n'est ce pas..

Texte que j'ai fait un peu drôle un peu léger.

J'espère pouvoir maintenant vous retrouver chaque semaine sans embêter mon amie L.

Bisous à tous, et bravo aux participants, Merci à vous

Morganne

Depuis notre terrible accident,

J'élève seul nos trois enfants.

Depuis que tu es partie,

J'ai quitté le paradis.

Un homme pour élever des filles,

Quel plus dur défi pour la vie.

Nourrir, rassurer, éduquer,

Telle est mon existence compliquée.

Leur parler de sexualité,

Et des problèmes d'adolescente,

Pour un père totalement brisé,

N'est pas chose évidente.

Par ce texte je voulais rendre hommage,

A toutes ces femmes qui se sacrifient,

Pour aider leur enfant à prendre de l'âge,

Et qui les accompagneront toute leur vie.

Être mère n'est pas qu'un métier,

C'est également un sport,

Où l'échec n'est pas toléré,

Pour qu'un jour Ils deviennent forts.

Jérémy

Ce texte est un peu brouillon mais je voulais rendre hommage à ces parents qui ne vivent que pour leurs enfants.

Aussi, je dédie ce texte à tous les parents de Psyché, merci à vous pour ce que vous avez fait de nous (vos enfants)

Main dans la main,

Doigts enlacés,

Peau contre peau,

Corps allongés.

Main dans la main,

Souffles mêlées

Peau contre peau,

Jambes croisées.

Main dans la main

Regards profonds,

Peau contre peau,

Corps mélangés.

Main dans la main

Intimité,

Peau contre peau

Râles étouffés.

Main dans la main,

"Je t'aime" murmurés

Peau contre peau,

Feu apaisé.

Main dans la main,

L'Amour comme un sport

Peau contre peau

Coule de l'or.

La cloche vient de sonner, c’est déjà la rentrée,

Au revoir vacances désormais terminées.

Reprenant le chemin chaotique de l’école,

En se remémorant toutes les journées folles,

Ne cherchant déjà qu’à repartir en vacances,

Tant les jours passés à l’école sont souffrance.

Réunis ils s’échangent tous leurs souvenirs,

En ne pensant pas qu’ils allaient bientôt souffrir,

Entre les longues heures et les profs sévères,

Dès les premiers jours ils noircissent les cahiers.

En fin de journée ils ont mal à leur poignet,

Sans même penser qu’ils revivront ce calvaire.

Contents que la journée soit enfin terminée,

Les enfants rentrent chez eux prendre le goûter.

A peine fini qu’ils reprennent les devoirs,

S’arrachant les cheveux sur les équations,

Sans jamais parvenir à la solution.

En allant se coucher, pensant que chaque soir,

Se rapprocherait de celui là sans jouer.

Jérémy