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Prisonnière assidue d'un éloquent vertige
Mon âme introvertie, d'un écho resté coi,
Que ce fichu respect de votre choix m'inflige,
Invente une réponse aux sinistres pourquoi.
Dans le vide insolent de cette aphone éthique,
Pour tenter d'éclipser son parfum de nausée
Qui n'assassine pas mes pensées nostalgiques,
Je m'en vais courtiser ce silence imposé.
Et, trahie dans ma foi aux défis de l'outrage
Qui, de mon cerveau lent, tortura les neurones
D'une vie sans succès, muette de partage,
Auréolée d'un cri, ah! l'ultime couronne!
Résignée malgré moi, j'embrasserai l'absence,
Epousant le néant d'un agile non-sens.
L.
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Et le petit d'homme des bras de sa mère
A été arraché par un vent contraire
Par un vent de folie, folie humaine
Folie meurtrière, folie inhumaine.
Et le petit d'homme venu voir les étoiles
Scintillantes dans le soir festif
N'a vu que la faucheuse et son voile.
Acte barbare sans autre adjectif.
Et le petit d'homme serrait fort sa mère
Hurlant de terreur devant le camion sans frein
Le petit d'homme s'en est allé de la Terre
A l'aube de sa vie, en a connu la fin.
Et le petit d'homme venant de France
A retrouvé une autre âme d'Ange
Un autre petit d'homme soufflé par une bombe
En un pays lointain auquel nul ne songe.
Cet autre petit d'homme est parti en représailles
Des vies prises ici par des fous sanglants
Innocente victime lui aussi d'une folle bataille
Où les victimes ne sont jamais les tyrans.
5 commentaires -
les yeux levés vers le ciel la féerie déborde de scintillements
Les cœurs battent en harmonie avec l’évènement
La France en fête exulte sur les bords de la croisette
Des cris d’émerveillement dans un tableau de paillettes offertes
Petits et grands dans cet osmose de bonheur s’émerveillent
Palette de couleurs de milliers d’étoiles , les yeux s’écarquillent
La foule avec l’innocence enfantine portée par une même joie s’agglutine
Mais ..ce soir
De notre liberté chérie les étoiles une à une s’éteignent de cette belle vitrine
Les cris de joie et de bonheur se transforment en cris d’horreur
Ils ne voulaient pas atteindre la lune mais seulement vivre dans cette ferveur
Un assassin à ôté la vie d’un peuple qui rit ,danse et s’exprime en toute liberté
***
Il est plus que temps que nos dirigeants prennent d’une main ferme la situation dans laquelle nous nous trouvons et cessons de brandir les phrases toutes faites car le « je suis untel » ne collent plus vraiment à la réalité du 14 juillet assez de nous faire croire que nous sommes protégés ! ces massacres sont la preuve de nullité de ceux qui gouvernent notre pays
Restons unis certes, mais ne soyons pas apathiques après ce déchaînement de cruautés
La colère gronde et les Français se révolteront en toute légalité devant un tel laxisme
Ce carnage ne peut resté dans l’attente d’un autre à venir !
Nini
Excuse moi L ,mais je n’ai pu exprimer que ma colère et ma compassion avec ces quelques lignes en guise de challenge je suis triste pour notre devenir et surtout celui des générations futurs
Merci de vous joindre à mon émoi car, peinés nous le sommes tous, avons un cœur qui saigne et le mien est celui d’une mamie choquée par cet attentat relevant d’un réel drame de guerre
2 commentaires -
De loin, je l'admirais. Son étrange sourire,
Exerçant sur mon cœur une fascination
D'emblée, semblait, aux vœux des lois de l'attraction,
Vouloir interférer avec mon avenir.
Gravitant gravement ainsi qu'un satellite,
D'un allant sidéral au sidérant vertige,
Son attrait démarré, d'une habile voltige,
Aspira ardemment, mon essence spirite.
Mais voilà que bientôt, d'un meurtrier mutisme
Et m'affligeant dès lors de sa froideur hautaine,
Elle paralysa, toute prière vaine,
Jusqu'au moindre écho de mon langoureux lyrisme.
Qu'as-tu osé me faire ô lunatique lune?
Mes rêves les plus fous ont volés en éclats,
En mouchetant le Ciel de mille et un carats,
Au contraste effarant d'éternelle infortune.
Et du réchauffement, soi-disant climatique,
Définitivement aura fondu le miel
De l'astre de mes nuits dans les hauteurs du ciel,
Au même titre que les glaciers de l'Arctique.
Ne m'acclimatant pas de son dédain de glace,
J'erre depuis ce jour en un vide absolu,
Sans tristesse, sans joie, et sans plus aucun but,
Pataugeant à regret sans fin dans sa mélasse.
L.
5 commentaires -
Baisser les bras, courber l'échine,
Le courage fuit de mon coeur en épines.
Baisser les yeux, rentrer le Chef,
Ne plus croire en rien de bon qui nous guette.
Et puis, sur un signe du ciel
Alors même que l'on ne pouvait plus y croire,
Voir la lueur au bout du tunnel
Suivre son Ange qui nous guide dans le noir.
Sorti des méandres funestes,
Voir la Lune, oser la désirer pour soi.
Brille d'argent, Astre céleste!
O Sublime dessin à ma vie de soie!
Défier la lourde apesanteur
Les yeux vers le ciel à jamais à présent.
Vouloir la Lune et le bonheur,
Revivre en belle harmonie au Firmament.
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