-
Pauvre misère,
Pauvre terre,
Trouver sur la planisfère
Un coin de Paradis sans guerre.
Enfants perdus,
Orphelinats mal entretenus,
Du pain et de l'eau sans retenue,
Une voute de toile, tendue.
C'est leur univers, quelle déconvenue
Cette ocre foulée par leur pieds nus
Religieuses enlevées maman de substitut,
Que faire que dire, rien, bambins perdus.
Le terre tourne autour du soleil,
Les riches font miroiter Mont et Merveilles,
Leur bonheur à eux, après le sommeil,
Un cousin lointain qui les guidera dans cette impasse.
Sans père, ni mère,
Que faire,
triste affaire,
Ils avancent les mécréants,
Rien n'arrête le cour du temps.
Morganne
7 commentaires -
Je suis né, peut-être, d'un amour réciproque,
Fruit plus probable d'une relation en toc.
Triste héritier de liens sans partage
Je tente depuis de vivre sans dommage.
On ne parle pas de crime quand un père laisse son enfant.
Il n'y aurait pas de victime quand un fils vit sans parents?
Instants tendresse, débit d'amour, débit de joie,
A néant, dispersés au vent, dilués sur les toits.
Mais je t'observe, te garde jalousement
Toi mon coeur, miracle inouï, mon enfant.
Je te promets d'être pour toi à jamais le père
Que je n'ai jamais eu, que parfois encore j'espère.
5 commentaires -
C'était le dernier texte que j'avais soumis, sans y croire un seul instant... Et puis il a été sélectionné et je suis plutôt bien partie pour aller en finale.. Alors, je me permets de vous solliciter amis de psyché pour me soutenir si le coeur vous en dit!
c'est ici----> : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/gueules-cassees
Au moins dites moi ce que vous en pensez!!!!!
Bises à tous
Jolana
2 commentaires -
Vous êtes-vous déjà posés cette question
Quand vous regardez au fond de vous-mêmes
Quand vous vous-êtes confessés à vous-mêmes
Pourquoi voulez-vous vivre ?
Et ce reflet que vous voyez dans le miroir
Êtes-vous prêts à mourir pour défendre vos valeurs ?
Quand vous êtes dos au mur et le temps incertain
Quand votre vie est menacée
Êtes-vous prêts à tuer pour vous défendre ?
Les ponts que nous avons bâtis pour relier
La distance qui nous fait oublier
Quand la haine nous divise
Et quand l’amour nous rappelle
L’humanité qui est en nous
J’ai appris que l’espoir peut être une ombre fuyante
Mais je choisirai de mourir en croyant
Et tout rassembler dans un dernier acte de foi
Parce que la vie est une histoire que l’on doit conter
Elle est la réponse qui n’attend que d’être trouvée
La beauté que nous cherchons depuis tout ce temps
N’est jamais loin de nous
Andy
2 commentaires -
A ce jour fatidique la chance lui avait quitté
Il avait perdu la bataille qu’il avait menée
Depuis, les jours et les mois se sont défilés
Mais les cicatrices ont dû mal à se refermer
Maintenant que son absence se fait ressentir
Cette tragédie est belle et bien la réalité
Le vide grandit malgré les larmes versées
Et la tristesse ne semble vouloir partir
Juste derrière la porte du cimetière
Là où les herbes ont tout envahi
Là où son nom est gravé dans une pierre
En tendres souvenirs de notre ami
Tandis que son image errait dans nos esprits
Le destin ne lui avait laissé aucun choix
Quand le désespoir avait dérobé sa voix
Mais la vie lui a donné beaucoup plus
Je sais ce que c’est de perdre un être aimé
Et ce sentiment est juste le même…
Nous devons souffrir une dernière fois
Pour le pleurer et lui dire adieu
La porte du paradis lui est grande ouverte
Et il s’en est allé, accompagné des anges
Pour Al.
Si quelqu'un avait une photo de lui à mettre comme illustration, cette personne pourrait-elle la mettre comme illustration pour ce poème ?
Merci (je t'en mets une tout de suite signé Morganne)
Ce que presque personne ne sait c'est qu'Alain avait gagné une bataille il y a 11 ans le crabe l'avait déjà rejoint et il l'avait vaincu mais jamais dans sa tête il n'avait enlevé la peur qu'il revienne et il a eu deux rechutes en peu de temps déjà 6 mois cela passe mais rien ne s'efface... Merci Andy
Andy
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires