• Si je pouvais alain,

    Je te regarderai dans les yeux,

    Même si tu es fatigué,

    tu me regarderai

    et tu me comprendrais,

    Tu y verrais les mots bleus,

    Ceux qu'on ne dit qu'avec les yeux,

    Là je sais que le deal sera gagnant,

    Tu ne peux pas me laisser en rade en perdant.

    Booste toi, pense à nos mots bleus, blancs, mais nos mots d'avant,

    Là bas tu es seul,

    Ici, je suis seule,

    On va prendre chacun une de nos photos,

    On va regarder nos yeux, cela ne demande pas de mots..

    ni de maux.

    Je passerai par ton iris,

    Et là il faudra faire encore un grand effort mon ami,

    Croire, et remonter la pente..

    Même si tu es jaune, avec des cernes bleus.

    Tu penseras à mes mots bleus.

    Messieurs les globules blancs je vous en prie remontez,

    Pour qu'Al soit soigné et que la fin de notre recueil,

    Ne soit pas la fin de nos quatre mains, pas un écueil..

    Je t'attends de pieds fermes, plutôt de plume acérée,

     je te mets la chanson que tu aimes le plus, celle que tu as tant aimée.

    Et je te dédies tous mes mots bleus,

    Ceux que je te dis avec mes yeux.

    Ecoutes et reviens Alain

    Morganne

    (tu vois j'ai même mis la vidéo en dessous comme tu aimes... )

    Tu m'as fait faire tant de vides grenier pour te trouver le 45 tours


    2 commentaires
  •  Photo de l'objet

    Jeune fille prude, n'ose lever les yeux,

    Présentation de son futur fiancé, 

    Se met debout, attention à sa robe bleue,

    Belle couleur, comme le rose de ses joues empourprées.

     

    Seuls dans cette grande pièce de la tourelle,

    Le damoiseau ose lui lever le menton,

    Là se perd dans le bleu de ses prunelles,

    Ma promise, n'ayez aucune émotion.

     

    La jeune fille frémit, le regardant à son tour,

    Lit dans son regard la douceur du soir.

    La gentillesse , la galanterie sans atours.

    Un sourire se dessine sur leurs lèvres.

     

    Plus tard dans leur vie commune,

    Ils repenseront à cette complicité.

    Où les yeux dans les yeux, 

    Ils oublièrent leur timidité.

     

    Morganne 

     

     


    2 commentaires
  •  

    Je m'avance devant l'assemblée. C'est l'heure de faire "mon speech". Je connais mon sujet sur le bout des doigts mais l'assurance que j'avais s'est envolée. J'ai les mains moites, le coeur serré, un creux au milieu du ventre, mes intestins ont dû se liquéfier...

     Je prends la parole devant l' auditoire: des gens importants que je ne connais pas. 

    Qu'à cela ne tienne, je passe en mode automatique, j'occulte le public et je mène avec rythme, du moins je l'espère, ma prestation.

    Je termine mon exposé. J'observe, inquiète, le jury. Leurs yeux sont vides, rien ne transparaît et leurs visages sont de glace.

    Je soupire, déstabilisée et cherche du regard mon professeur et mentor, celui qui m'a soutenue tout ce temps. Je le vois au milieu du public mais pas très éloigné du premier rang. Et je découvre avec soulagement ses yeux: ils sont remplis de satisfaction, de fierté peut-être même...Je comprends sans qu'il n'ait besoin de souffler un seul mot ni même esquisser un sourire que c'est gagné! Ce diplôme, je l'ai décroché. Je le sais car ses yeux me le disent et apaisent mon coeur angoissé.

    Je retrouve le sourire et attends le verdict avec sérénité.

     

    Jolana

     


    5 commentaires
  • Bonjour à tous et à toutes.

     

    Un de mes textes a été approuvé par le comité littéraire de Short Edition (Merci à Morganne et LLA qui m'ont fait découvrir ce site), il est donc en lice pour la saison hiver 2015 dans la catégorie "très très court".

     

    Si vous appréciez ma plume, n'hésitez pas à voter pou moi. Atteindre la finale est la condition sine qua non pour gagner et être publiée (bon on peut rêver hin... )

    Merci, je vous embrasse

     

    Jolana

     

    Pour voter, c'est ici:

    http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/derriere-la-porte-6

     


    4 commentaires
  •  

    Dehors il fait très froid,

    La neige est tombée, 

    Les glaçons pendent au dessus de notre toit,

    Petit garçon de la montagne, ma tête est encombrée.

     

    Papa fait du feu dans notre grande cheminée,

    Je suis sûre que la fumée est dans la neige tourbillonnante,

    Pourquoi fait-il si froid, j'aime bien l'été,

    Ma petite soeur aussi, d'habitude on peut sortir dans la neige glissante.

     

    Aujourd'hui, c'est joli dehors les sapins on pris leur manteau,

    Mais nous on a pas de manteau assez chaud, 

    Papa n'est que bûcheron et coupe le bois, loin des hameaux,

    Notre chalet est loin, isolé, pauvre mais quand le soleil est là il fait beau.

     

    De grosses questions se passent par ma tête de chérubin,

    Pourra-t-il, passer ici, venir demain ?

    Nos chaussures sont bien devant la cheminée,

    Mais cette nuit, arrivera-t-il à passer ?

     

    Morganne

    Pour un petit ange qui ne sait pas si des cadeaux seront livrés

    Ni par la redoute ni pas ebay, ils n'ont pas internet en pleine montagne.. 


    3 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires