• Les enfants du paradis

    Sont nos enfants sur terre ;

    Nés d’une gerbe de blés

    Et d’une rose un peu amère,

    Fruits de nos derniers virelais.

     

    Chaires vives de nos rêves les plus sacrés,

    Offrandes aux temples les plus aimés,

    Couverts par une brassée de fleurs

    Des soucis de la morose terre.

     

    Sitôt enfantés, sitôt libres,

    Apres à rejoindre leurs horizons ;

    Couleurs vives qui tapissent l’imaginaire,

    Petits corps qui ne vivent que dans le don…

     

    Ce qui ne peut se livrer est à jamais perdu.

     

     

    Alain, le 29 mai 2014

     


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  •  

     

    Pourquoi je me gâche la vie,

    Pour faire ce challenge qui m'ennuie,

    Pourquoi je me gâche la vie,

    Je n'arrive rien à écrire sur ce ceci..

     

    Pourtant L m'avait dit,

    Tu verras ce sera un bon thème celui-ci,

    Pourtant moi je ne sais que dire, sur ceci,

    Sur un poème qui n'en est pas un et que je fuis.

     

    Voila je me gâche la vie,

    Pour tracer des lignes avec du soucis,

    Voila je me gâche la vie,

    Mais moi je vous le dis, la page blanche ne me fuit.

     

    Comment allez vous me trouver ici,

    Une fille sans intelligence et sans écrit,

    J'aurais rempli mon contrat sur cette page qui m'ennuie.

    Excusez si je vous dit que cela me gâche provisoirement la vie.

      

    Je ne me gâche plus la vie,

    Je vous l'ai dit,

    La chanson était gaie, et devait nous inspirer,

    Un poème sans noir tout en couleurs mais c'est raté  !!!!!!

     

    Excusez moi,

    Signé Morganne

     

    J'ai un peu pris le rythme de la chanson ... 

     

     


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  •   

    Celui qui a humé les fleurs de Tarbes

    Ne peut que revivifier ce doux moment

    Où l’air se fait complice de ce jeune prince

    Simple amateur sublimé par la malicieuse nature.

     

    Que dire de ces herbes d’or, ces joncs d’apparat,

    Ces plantes qui mugissent de pleine puissance

    Rappellent quel sens nouveau donner à toute vie,

    Se couper de cela, c’est gâcher ses heures.

     

    Alain, 28 mai 2014 - ill. du net

     

    Celui qui a humé... par Spock27

     

     


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  • Au bout d'un moment j'ai appris
    Qu'il y a une différence subtile
    Entre tenir une main et enchaîner une âme
    J'ai appris que l'amour n'est pas un penchant
    Que compagnie ne signifie pas toujours sécurité

    Et je commence à comprendre
    Que les baisers ne sont pas des contrats
    Que les présents ne sont pas des promesses
    J'ai appris à accepter mes défaites
    La tête haute et les yeux ouverts

    Alors j'ai finalement appris
    A bâtir mon chemin sur le présent
    Parce que demain est trop incertain pour les plans
    Et que le futur a sa propre façon
    De s'écraser en plein milieu d'un vol

    J'ai appris que même le soleil brûle
    Si je reste trop longtemps exposer à lui
    Donc je plante mon propre jardin
    Je décore moi même mon âme
    Au lieu d'attendre que quelqu'un d'autre
    Me ramène des fleurs et les tableaux

    Et à chaque fois que je tombe, j'ai appris
    Que je peux endurer les mauvais moments
    Que je ne suis pas faible mais fort
    J'ai appris de chaque adieu qui a été dit
    De chaque larme qui a été versée

     


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  •  

    - Le curé a embrassé une nonne!

    - Quoi? Qui t'a dit?

    - Quelqu'un au téléphone!

    - c'est inédit!

    - C'est une honte! S'embrasser, quelle idée!Dieu nous préserve!

    - c'est sûr, l'enfer va se déchaîner, prions pour leurs âmes!

    un tiers:

    - Et pourquoi donc bougres d'ânes? Je croyais que l'habit ne faisait pas le moine...

    -Mais enfin, cela ne se fait point! ils ont fait voeu de chasteté!
    le tiers:

    - La chasteté aurait-elle été violée par un simple baiser volé?

    - Dieu est en colère et le Diable rit! 

    - Sans doute... Laissez le rire tout son content et tendez plutôt l'oreille.


    Tous penchent la tête et écoutent:

    - Et alors?


    le tiers:

    - J'entends le Diable rire mais aussi le battement
    des ailes d'un ange vertueux, aimant,
    Dansant la gigue autour de ces faux amants.
    Dieu n'est colère qu'après ceux qui médisent
    Et jouent aux vertueux au sein même des Eglises,
    Critiquent la nonne pauvresse
    L'âme toute propre en sortant de confesse.

     

    Jolana


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