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Donne moi ton coeur
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Un autre jour se lève, le brouillard va se dissiper,
La nuit a été mouvementée, peur de ne pas me réveiller.
Depuis le verdict du professeur, un an et demi passé,
J'attends, le coeur battant, l'appel désiré.
Non, ce n'est pas une jolie fille, ne le croyiez pas,
Bien qu'elle me ferait oublier mes hallucinations.
Mes coups de colère, mes angoisses, rien ne va.
J'ai pourtant un caractère facile mais c'était avant la révélation.
Pas la révélation du céleste, cela je le saurai bientôt,
Mais depuis ces journées d'examens, non pas au lycée. les cours ce n'est plus pour moi.
Je n'ai que vingt et un an et la nuit arrive toujours trop tôt,
Avant, mais c'était avant, je sortais, je riais, j'avais la vie devant moi.
Cette soirée est étoilée, je me sens un peu mieux,
Mes parents me trouvent les yeux levés vers le ciel le regard tourné vers là-haut.
Soudain un miracle, une sonnerie, vite précipitation, il faut y aller,
Qui que tu sois tu me fais un immense cadeau, Ton coeur pour moi sur un plateau.
Je le sens, je le sais, tout se passera bien, quel bonheur,
Je vais souffrir mais pour changer mon coeur.
Dommage pour lui ou pour elle, merci aux donateurs qui ont pris une grosse décision,
Donner ses organes quand il n'y a plus rien à faire, pour qu'un autre aille vers la guérison.
Morganne
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Les meilleurs choses de la vie
Viennent avec un prix
Les étoiles qui brûlent brillamment
Sont celles qui se consument rapidement
Les mots ne savent pas faire amende
Ils ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent
Cette impression que toujours, tout ira bien
Et tous nos disputes n'auront servi à rien
Ils ne font que te pousser à bout
Mais tout n'est pas perdu pour nous
Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour toi
Je serai l'abri qui te protégera du désarroi
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Condamnés à l'exil, survivre dans un pays lointain.
Dont nous ne connaissions rien, sauf l'espérance d'un meilleur destin.
Nous étions des milliers,
Nous étions mille et cent,
Nous venions des contrées,
Dans les champs de labeur de l'ancien temps.
Des roulottes où l'on dormait en cahotant,
Au pire une roue on cassait mais en chantant.
Nous étions sur la route de l'or,
Nous étions les plus forts.
Emportant l'avenir aux confins de l'oubli,
Nous nous forgions une armure pour préserver notre vie.
Véritable carcan de nos émotions à l'agonie,
pour emplir notre destin d'une sacro-sainte harmonie.
Nous allions de l'avant vers les rivières, conquérants.
Des tamis pour les hommes de la famille,
Pour les enfants pieds nus en guenilles,
C'était cela la vie dans le temps,
Nous achetions une concession,
Nous étions sûrs, fort d'avoir trouvé le bon filon.
Mais souvent nous n'avions,
Qu'un peu de pain, un morceau de fromage, mais c'était bon.
Quelques uns mourraient sur le chemin,
Surtout les enfants, les vieux voulait voir demain.
Mais nous étions forts nous étions cents.
Nous étions les plus grands.
Rien ne pouvait atrophier notre agonie,
Nos âmes pleines d'humilité remplies
Sur le chemin dans la poussière on en laissait tant,
Qu'importe le vie, la mort, nous ne serions jamais plus pauvres qu'avant.
Morganne
J'ai fait ce poème l'année dernière mais je ne l'ai jamais publié
car il devait resté secret pour un concours de poésie
Pour la Médiathèque de ma ville
Donc aujourd'hui je peux vous le mettre
J'avais eu à mon grand étonnement le deuxième prix..
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Nous y voilà, allons-y !
S'accrochant aux mensonges,
S'accrochant aux liens qui se rompent
Je coupe cette corde qui me retient
Je tombe dans le ciel infini
Avec les doutes dans mon esprit
Que le diable remplit
Me voilà, j'y vais !
Une autre vie emprisonnée
Un autre monde parfait écroulé
Une vie que j'essaie de protéger
Et pendant qu'ils rendent leurs derniers souffles
Je me dois de découvrir la vérité
J'encaisse les coups et je reste debout
Je suis à l'épreuve des balles
Objectif en vue, muscles bandés tels un arc
Et je suis en train de viser toute ma vie
J'ai un rêve pour lequel je vis
Je sais que jamais je n'abandonnerai
Un guerrier d'une jeunesse perdue et abandonnée
Pas à pas j'avance, pour un monde meilleur
Sous ce ciel immence, fixant l'horizon
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(image du net, re-coloriée)
A cœur ouvert, ainsi j'imaginais ses bras,
Lorsque le vent courrait lui porter mes missives,
Grand complice de mon audace à la dérive,
Lui murmurant des aveux roussis d'embarras.
Tout emballé, mon cœur timbré, à ses genoux,
S'est affaissé… jusqu'aux pieds de la Demoiselle.
A l'agonie… C'est qu'elle a laissé des séquelles!
Mourir d'amour, au supplice, livré au joug.
Coeur mort, fondu, aveuglé du fait qu'ébloui,
Le cœur au vert, et gris, sous certaines facettes,
Dans ses vapeurs, son aura n'aura fait recette.
Feu de sa flamme et paix à son âme! C'est cuit!
Des livrets-jeux… dessous mon art mur, protégés?
Tourner, sans détourner la Page? Jeu des armes,
Détrempées sous le poids de ce grand ciel à larmes,
A cœur ouvert, ou vert… mais sage… délivré!
A cœur ouvert…. ainsi j'imaginais ses bras,
Lorsque le vent volait, lui portant mes missives,
En complice de mon audace à la dérive,
Lui murmurant mes aveux roussis d'embarras…
L.
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